Orphée aphone / Invocation à la muse Vanasay KHAMPHOMMALA

un projet de Vanasay Khamphommala , dramaturgie, texte et interprétation Vanasay Khamphommala
Compagnie Lapsus chevelü
avec la participation de Caritia Abell et Théophile Dubus
collaboration artistique Théophile Dubus
son Gérald Kurdian , scénographie Caroline Oriot , costume de la muse Juliette Seigneur , lumière Pauline Guyonnet , création régie Juliette Besançon , collaboration à l’écriture Aurélie Ledoux conception de L’Invocation à la muse Caritia Abell et Vanasay Khamphommala
https://cdntours.fr/spectacle/orphee-aphone
Orphée aphone tours  Invocation à la muse Vanasay KHAMPHOMMALA
Crédit photo : Marie Pétry




 A Tours jusqu'au 15 janvier puis à retrouver du 11 au 15 mars 2019 aux Plateaux Sauvages à Paris
L'invocation à la muse sera également au Théâtre des Quatre Saisons à Gradignan jeudi 31 janvier à 20h15

Un spectacle en deux parties : d'abord une nouvelle version de l'invocation à la muse, présentée cet été au festival d'Avignon, dans le cadre des Sujets à vif, puis Orphée aphone.

Les deux parties s’enchaînent naturellement, après ce rituel étrange, entre sado-masochisme et musique, le poète au chant si renommé aura-t-il retrouvé sa voix ? Et sa voie ?

Orphée pleure son grand amour, Euridice, tuée par une morsure de serpent le jour même de leurs noces. Il la suit jusqu'aux enfers, et demande aux Dieux de la lui rendre .
Mais depuis la mort d'Euridice, son chant n'est plus le même, il n'est pas suffisant pour charmer les Dieux et il lui faudra subir d'autres épreuves avant que grâce lui soit accordée... à la condition qu'il ne la regarde pas avant d'être sorti.
On connait hélas la suite de l'histoire...

Vanasay Khamphommala joue sur les genres pour incarner d'abord Orphée puis Euridice, avec sa troublante silhouette androgyne.
Et le mélange des genres est partout : il y a la boule à facettes et les alexandrins, il y a les paillettes et le chant baroque, de l'humour et du questionnement : jusqu'où doit-on aller pour satisfaire les Dieux ? Après un deuil, faut-il se retourner sur le passé ou chercher une nouvelle voie ?
C'est le moment des métamorphoses, le poète doit se mettre à nu pour devenir un(e) autre.
Cela forme un spectacle parfois déroutant, assez étrange, qui laisse perplexe par moments.
Une chose est sûre, les mythes antiques n'en ont pas fini d'inspirer les créateurs d'aujourd'hui, et c'est tant mieux!

Il y a un très beau travail de lumière, avec des images fortes, des passages musicaux touchants ... qui donnent envie de prolonger cette soirée en écoutant Marc-Antoine Charpentier, Louis-Nicolas Clérambault ou encore Henry Purcell !

Dans le cadre du festival Désirs Désirs
 https://www.festival-desirdesirs.com/


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