week-end dans la #Sarthe Le Mans 2 musées cathédrale nuit des chimères #tourisme

Entre une balade matinale dans la Cité Plantagenêt et une nocturne pour admirer la mise en lumière de la ville, il n'y a pas de quoi s'ennuyer au Mans! 
Plusieurs musées (à petit prix), valent le coup d'oeil!


Le Carré Plantagenêt

On commence par Le Carré Plantagenêt, musée d'archéologie et d'histoire, pour découvrir l'histoire de la ville, de la préhistoire au Moyen-Age avec une très riche collection autour de la période romaine. 
Une scénographie moderne, aérée, des maquettes, des reconstitutions, un musée très agréable à visiter (et pour déjeuner ou goûter, le café dans la cour du musée n'est pas mal non plus!)






Le plus connu du musée :

L'émail Plantagenêt est la plus grande plaque de cuivre champlevée jamais réalisée et connue du Moyen Age occidental.I l représente Geoffroy V le Bel, Comte d'Anjou et du Maine, Duc de Normandie, fondateur de la dynastie Plantagenêt. Il épouse, en la cathédrale du Mans, Mathilde, la fille du roi d'Angleterre. Son fils Henri II, né au Mans, dans le Palais des Comtes du Maine, devient roi d'Angleterre en 1154. Geoffroy meurt en 1157. Il a été inhumé dans la cathédrale. Il est représenté avec un bouclier, une épée et un luxueux habit.

En projection sur la façade:

https://www.enpaysdelaloire.com/visites/musees-et-centres-d-interpretation/email-plantagenet-carre-plantagenet

Deuxième musée à ne pas manquer :

Musée de Tessé

Voilà un musée des Beaux arts original! Ouvert dès 1799, il conserve une importante collection de peintures françaises, italiennes et flamandes du XIVe au XXe siècle, mais aussi une curiosité avec plusieurs salles consacrées à l’Égypte ancienne.
Y sont présentées les reconstitutions grandeur nature des tombes de la reine Nofretari, épouse de Ramsès II et de Sennefer, maire de Thèbes. À l'origine, la collection égyptienne des musées du Mans a été constituée en 1819 par le voyageur manceau Édouard de Montulé. Il donne en 1822 ses trouvailles aux muséums du Mans. Ce fonds particulièrement ancien est enrichi dès 1913 grâce au don Liger.

La première grève!


















Enfin, des expositions temporaires mélangent art contemporain et collections, autour ici du thème du "Cabinet de curiosité".




Du côté des peintures, à noter, les collections du Maréchal de Tessé, ses portraits équestres de Maîtresses royales, le cycle consacré à l'oeuvre de Scaron qui résida quelques années au Mans.









Le musée de la Reine-Bérengère

En plein centre ville, un bâtiment à la muséographie plus ancienne : le musée de la Reine-Bérengère (attention, le nom est trompeur, vous n'y entendrez pas parler de la Reine, seule la maison porte son nom!).
Le musée est essentiellement consacré à la céramique locale et  aux représentations de la ville du Mans dans l'art.
Si vous ne le visitez pas, ne manquez en revanche pas la façade!
Le musée est composé de trois maisons à pans de bois. La croyance populaire veut que la reine ait rendu l'âme dans une de ces maisons, en 1230. La maison fut entièrement reconstruite par de riches marchands manceaux, les Véron, à la fin du XVe siècle. Au numéro 9, la maison dite « de l'Annonciation » aux statuettes représentant la Vierge et l'ange Gabriel. La maison du drapier au numéro 7 possède elle, une très importante sablière sculptée d'un bélier déroulant sa toison dans des ondulations sur lesquelles apparaissent des personnages divers. 
















L'évolution des quais de la Sarthe, avec la disparition des tanneries et de l'enceinte médiévale.
Une salle consacrée aux épis de faitage





Cathédrale Saint-Julien 

http://www.lemans.fr/dynamique/des-idees-de-visite/les-monuments/la-cathedrale/
Commencée vers 1060 par l’évêque Vulgrin, elle fut achevée sous sa forme actuelle vers 1430. 











La cathédrale du Mans offre un panorama exceptionnel de la production verrière depuis le XIe siècle jusqu'à nos jours.
La nef présente un très important ensemble de vitraux romans. L'Ascension, réalisée à la fin du XIe ou tout début du XIIe siècle, est le plus ancien vitrail conservé dans un édifice religieux.
Entre 1230 et 1270, les communautés de métiers enrichissent cet ensemble. En témoignent les vignerons, drapiers, les boulangers ou les "changeurs d'Allonnes", représentés en activité dans les vitraux du chœur.
La grande rosace du transept nord a été créé pendant la guerre de Cent Ans. Composée d'une rose et de lancettes, elle développe un thème très en faveur dans l'iconographie du XVe siècle, le credo.

Le XIXe siècle voit se dérouler une vaste campagne de restauration. Au XXe siècle, Saint-Julien s'enrichit de nouveaux vitraux dont la Vie de Jeanne d'Arc.






 Érigée sur un promontoire entre le vallon d'Isaac et la Sarthe, la cathédrale possède sur son flanc ouest, une pièce rare attestant de la présence ancienne de mégalithes. Il s'agit d'un menhir en grès d'une hauteur de 4,55 mètres. 

Peints à la fin du XIVe siècle sur la voûte de la cathédrale Saint-Julien, 47 anges musiciens rayonnent de couleurs, de lumière et d'harmonie. Ils utilisent 24 instruments différents, dont un mystérieux eschaquier.Les anges musiciens auraient été peints par Jean de Bruges, auteur des cartons de la tenture de l'Apocalypse, à Angers. 






 un superbe point de vue depuis le Carré Plantagenêt

SQUARE ROBERT TRIGER




Proche de l'endroit où s'élevait le donjon de la Ville, une portion de la muraille médiévale offre un très beau point de vue sur la rosace du transept de la cathédrale. On peut y observer un modèle d’horloge solaire de la fabrique Bollée (1882) et des boulets de catapultes (en pierre) laissés par les Anglais en 1470.






 

LA NUIT DES CHIMERES



Chaque été et depuis une dizaine d’années, les édifices historiques de la Cité Plantagenêt servent d’écrans géants pour la projection des créations de Skerzò.
Les différents sites illuminés sont :
Le chevet (gothique) de la cathédrale Saint-Julien: entre anges et démons




 L'escalier : la Naissance des chimères

 La façade (romane) de la cathédrale: le Concert céleste


 Le porche

 La muraille des Pans-de-Gorron: le Labyrinthe des chimères















 La muraille Saint-Hilaire: les Masques et le Dragon









 Le jardin du conservatoire: le Banquet



 La cour du musée de la Reine Bérengère: la dame blanche
et d'autres bâtiments sont aussi illuminés






Bref ce week-end au Mans aura été très agréable!

côté gastronomie, la chaleur aura eu raison des envies de découvertes et d'analyse poussée des différences entre les rillettes du Mans et de Tours, plutôt cure de glace et autres salades!
Une bonne adresse tout de même, le Café carré et ses bocaux sucrés ou salés!  

A suivre, un dernier site sur le chemin du retour en Touraine! 

Et pour mémoire les premiers articles :


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