Par ailleurs, j’avais vraiment envie d’écrire un livre à la façon d’un livre qui m’a bouleversé quand j’avais 17 ans et qui est d’ailleurs édité chez mon éditeur Buchet-Chastel – Les boucles de la vie sont toujours intéressantes . Ce livre c’est « je m’appelle Asher Lev » de Chaïm Potok. Il parle d’un petit enfant qui naît dans une famille juive hassidique où l’on a pas le droit de représenter les choses or, cet enfant a un don pour la peinture. Ce roman m’a totalement bouleversé parce que j’aimais les rapports entre l’art, la liberté, la morale religieuse, mais aussi la transgression. Faut-il faire de l’art avec ou contre les autres ? Dans ma tête, cette « mise à nu » est mon « Asher Lev » à moi.

Vous écrivez en musique ?
Oui. En fait, c’est particulier. Je sélectionne un morceau par roman, celui qui donne le LA, et la musicalité et je l’écoute en boucle. Pour la « Mise à nu » c’était « Shine bright like diamond » la reprise par Josef Selvat.