Lignes de faille de Nancy Huston

Bonnes résolutions littéraires 2018 : au moins deux livres sortis de la PAL chaque mois, lire plus de BD, continuer donc les challenges PAL, rentrée littéraire de septembre et janvier et "pays" (Italie, Angleterre, Québec, USA, pays nordique et autre mois Belge) !
Alors pour commencer, une sortie de PAL et une auteure Canadienne !

La quatrième de couverture m'avait fait un peu peur (besoin de douceurs pour l'accompagner? Cela semblait plutôt violent, en fait, oui, certains passages le sont, mais j'ai trouvé ce texte pas forcément bien choisi, certes, l'histoire n'a rien d'un roman à l'eau de rose, mais je n'aurais pas choisi cette accroche!).

 L'histoire commence de nos jours avec un petit garçon américain pas franchement sympathique. Et puis l'on remonte dans le temps : son père au même âge, puis sa grand-mère et son arrière grand-mère, enfants également.
Des tranches de vie qui font parfois froid dans le dos, parfois sourire aussi, à travers ces voix d'enfant.

Chaque génération éclaire l'autre, et brasse l'histoire de ces cinquante dernières années. De l'Allemagne à la Californie, des Lebensborn à Israël, une fresque puissante, où il est tout autant question de politique et de religion que des liens familiaux, du pouvoir de la voix... ou d'un ours et d'une poupée...

Un récit prenant, que je relirai je pense dans quelques temps en sens inverse pour ne rien manquer des répercussions des actes des générations précédentes sur les plus jeunes.


Pour en savoir plus
Entre un jeune Californien du XXIe siècle et une fillette allemande des années 1940, rien de commun si ce n'est le sang. Pourtant, de l'arrière-grand-mère au petit garçon, chaque génération subit les séismes politiques ou intimes déclenchés par la génération précédente. Monstrueuses ou drôles, attachantes ou désespérées, les voix de Sol, Randall, Sadie et Kristina - des enfants de six ans dont chacun est le parent du précédent - racontent, au cours d'une marche à rebours vertigineuse, la violence du monde qui est le nôtre, de San Francisco à Munich, de Haïfa à Toronto et New York. Quel que soit le dieu vers lequel on se tourne, quelle que soit l'époque où l'on vit, l'homme a toujours le dernier mot, et avec lui la barbarie. C'est contre elle pourtant que s'élève ce roman éblouissant où, avec amour, avec rage, Nancy Huston célèbre la mémoire, la fidélité, la résistance et la musique comme alternatives au mensonge.


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