ISMÈNE DE YANNIS RITSOS traduit du grec par Dominique Grandmont et ROMA de Marguerite Duras Avec Isabelle Adjani et Micha Lescot
Collaboration artistique Valérie Six Réalisation Alexandre Plank
Antigone et Ismène, sont liées par la famille, le destin et pourtant elles sont le contraire l'une de l'autre : Antigone choisit la mort, Ismène choisit la vie.
En 1966, le grand poète grec Yannis Ritsos entreprit de rendre la parole à Ismène, souvent éclipsée par le caractère intraitable, rétif aux compromis, d'Antigone. Ce poème dramatique de toute beauté est un plaidoyer en faveur de l'existence et de la liberté écrit par un homme, qui connut le nazisme puis la dictature des colonels en Grèce
Mon petit mot
En place! (deux heures de queue, ça se mérite!)
Ma seule soirée dans le festival IN cette année, le temps d'établir le programme, de songer à réserver, trop tard!
Mais Isabelle Adjani... inmanquable!
Je ne connaissais aucun des deux textes, j'ai trouvé intéressante cette voix donnée à la soeur méconnue d'Antigone, cette Ismène qui a d'autres désirs, qui fait d'autre choix, le rapport entre elles... le choix de la vie certes, mais désormais, il est temps pour elle de la quitter.
Choisir sa sortie, en s'assurant une dernière fois de qu'elle peut encore susciter...
Les lecteurs sont idéaux, pour faire ressortir toute la poésie du texte, tout en sobriété, sur fond musical des cigales... un instant à part...
Et puis direction Rome, pour un deuxième texte tout aussi méconnu de moi, une rencontre d'un homme et d'une femme autour d'un tournage, un hôtel près la Piazza Navona, et un récit qui nous emmène dans l'Antiquité l’histoire d’un amour impossible entre un conquérant romain et la reine de Samarie, qui devient sa prisonnière avant d'être renvoyée dans son pays.