Pauvreté, richesse, homme et bête Hans Henny Jahnn / Pascal Kirsch Théâtre Olympia tours

de Hans Henny Jahnn  traduction Huguette Duvoisin et René Radrizzani mise en scène Pascal Kirsch  scénographie et costumes Marguerite Bordat assistée d’Anaïs Heureaux
lumières Pascal Villmen assisté de Léandre Gans vidéo réalisation montage Sophie Laloy image étalonnage Mathieu Kaufmann musique Makoto Sato et Richard Comte

avec
Julien Bouquet
Mattias de Gail
Raphaëlle Gitlis
Vincent Guédon
Loïc Le Roux
Marina Keltchewsky
Pascal Kirsch
Florence Valéro
et François Tizon
 https://www.cdrtours.fr/
Dans une vallée norvégienne, deux êtres s’aiment. Manao, paysan fortuné, promet à Sofia, une pauvre vachère, de l’épouser. Mais c’est sans compter la jalousie et la cupidité des autres. Anna, une riche fermière, est prête à tout pour épouser Manao, le sang dût-il être versé. Alors l’histoire d’amour se pare des couleurs de la tragédie. L’amour le plus sincère peut-il résister aux intrigues les plus sombres ? À travers une vaste fresque nordique, Hans Henny Jahnn, écrivain allemand exilé en Norvège pendant la Grande Guerre, nous montre le spectacle d’une fragile condition humaine.
Dans ce fjord du Grand Nord où les mythes et les légendes prennent part à la réalité, on aime, on naît, on tue. Les vivants sont conseillés par des fantômes. Les trolls ont l’esprit de commerce. Une mystérieuse jument blanche, objet de nombreux fantasmes, est le témoin impassible de la violence animale qui jaillit du coeur des hommes.
Pascal Kirsch réalise avec force et sensibilité la première mise en scène française de cette pièce, dont la langue à la fois poétique et tranchante révèle la brutalité archaïque du désir et le combat acharné des hommes pour une vie meilleure.


Mon petit mot

Article en retard d'un spectacle vu fin mars!

Triple découverte : un auteur, un metteur en scène, des comédiens, je ne connaissais ni les uns ni les autres, et ceci renforce encore le dépaysement provoqué par la pièce!
La soirée commence sur le plateau, le public est invité à venir voir de plus près une maquette présente sur scène qui représente le cadre de l'intrigue, montagne, neige... nous sommes ailleurs !

Un temps d'adaptation a été nécessaire pour pénétrer dans cet univers, la langue, la prosodie, un rythme particulier, renforcé par la présence d'un musicien sur le plateau, l'alternance narration - dialogue, tout comme les interactions entre les vivants et les morts,  avant de se laisser totalement à la découverte.

Entre quasi - enquête (qui a tué l'enfant) et quête spirituelle, amour et mort, on oscille entre plusieurs mondes, sous la protection d'une jument blanche qui hante le plateau...

Etrange, mais intéressant!



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