Les Joyeuses de Michel Quint

Stock (22 avril 2009)
Federico Peres, dit Rico, est un jeune homme timide qui bégaie horriblement. L’arrivée de Jean-Pierre Bernier, metteur en scène haut en couleurs, véritable Falstaff, venu monter à Sablet Les Joyeuses Commères de Windsor, bouleverse sa vie. L’homme, autrefois inséparable du père de Rico et d’Edwige, la propriétaire viticole qui finance la pièce, réapparaît pour trois représentations d’adieux. Nommé régisseur et intendant des menus plaisirs, Rico a pour mission d’approvisionner la troupe en nourriture et vin.
 Chaque jour il se met en quête de joyeuses bouteilles pour une communauté festive où se mêlent techniciens, acteurs et actrices, anciens et nouveaux amants. L’année de ses vingt ans, Rico découvre que le vin libère les mots si longtemps emprisonnés et entre en ivresse le temps d’un été. Dans la chaleur du village de Sablet, entouré de vignes, il s’initie au vin et à l’amour. Il devient lui-même le personnage d’une pièce de théâtre, tragique et païenne, pleine de péripéties, où les répliques fusent, les secrets se dévoilent, faisant resurgir un passé douloureux.
 Servi par la langue truculente et poétique de Michel Quint, Les Joyeuses est un roman d’apprentissage joyeux, une ode à la vie.
Michel Quint est l'auteur de près d'une trentaine de romans, dont " Effroyables jardins " (Joëlle Losfeld, 2000), traduit en vingt-cinq langues et adapté au cinéma par Jean Becker. 


Mon petit mot

Où quand le théâtre m'entraîne loin de mes lectures habituelles!
La quatrième de couverture (et les 3/4 du livre) avaient tout pour me plaire et pourtant ce ne fut pas totalement le cas. 
Le style de l'auteur m'avait séduit les premières pages, et puis ...non. J'avais reposé le livre dans ma bibliothèque où il a dormi plusieurs années avant que je le reprenne et aille cette fois au bout. 

Les coulisses de la préparation d'un spectacle en plein air, les répétitions, Shakespeare... toute cette partie là a fait de ce roman un moment de lecture agréable et intéressant, mais côté sexe et ivresse, Bacchus ou Dionysos sont un peu trop omniprésents!

Et pourtant, le glissement des personnages de Shakespeare vers la réalité, les traits de leurs rôles qui se retrouvent chez les acteurs à tel point que tout finit par se mélanger, il y avait un bon point de départ. 
Il y a des passages très drôles autour des répétitions, et très vrais aussi concernant les coulisses! Les réflexions autour de la pièce jouée sont aussi intéressantes. 
Je n'ai jamais lu ni vu sur scène Les Joyeuses Commères de Windsor en revanche, j'ai vu un Falstaff à l'opéra, on retrouve vraiment l'essentiel de l'argument dans ce roman, de quoi donner envie de revenir ensuite à Shakespeare!



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