Restons au pays des trulli avec le plus célèbre des villages :
Alberobello
Les trulli
d’Alberobello, font partie des 50 sites inscrits sur la
World Heritage List d'UNESCO. On en compte environ 1 500
dans les quartiers Monti et Aia Piccola, moins touristique mais tout aussi intéressant, et par lequel nous avons commencé la visite.
Si c'était à refaire, nous ferions l'inverse, la partie la plus touristique tôt le matin en y arrivant, puis tranquillement Aia Piccola! Le tourisme a l'air d'y être à la journée, les cars arrivent vers 10 heures, repartent en fin d'après-midi, mieux vaut peut-être passer une nuit dans le secteur pour y être plus au calme en début ou fin de journée ?
De tout le séjour, c'est le site sur lequel il y avait le plus de monde.
Leur nom vient du terme grec τρούλος, qui
signifie "coupole", et qui désigne une particulière
méthode de construction qui se servait de pierres sèches, provenant
des roches calcaires des Murges.
Ces impressionnants bâtiments, présents principalement dans
la Vallée d'Itria, sont encore utilisés comme
habitations .
Selon certains chercheurs la construction des trulli remonterait à
la moitié du XIV siècle. La méthode de construction à sec, sans
mortier, aurait permis aux paysans d'éviter un édit qui imposait
des taxes à chaque nouvelle implantation urbaine. Les bâtiments
ainsi construits étaient alors identifiés comme constructions
précaires, faciles à démolir, et n’y étaient donc pas
assujettis.
La base des trulli est circulaire, les espaces intérieurs sont
distribués autour de l'espace central. L'épaisseur des murs et la
quasi-totale absence de fenêtres assurent un équilibre thermique
optimal: de la chaleur en hiver et de la fraicheur l'été. Le toit
en forme de cône est couvert de lauses calcaires plates. La clef
de voûte était souvent décorée avec des symboles ornementaux. Une
corniche servait à la canalisation des eaux pluviales et à leur
récupération dans des citernes.
Casa d'Amore, la première "vraie " maison construite dans le village
l' église de Saint-Antoine
Au fil des rues...
les jumeaux
Le plus petit :
Martina Franca
Un peu plus loin, nous allons tout apprendre sur l'huile d'olive et les spécialités locales!
une visite très instructive sur les différents types de pression
Martina Franca est un très bon point de départ pour découvrir la région
une ville placée sous le patronage de notre Saint-Martin de Tours
que l'on retrouve partout!
Le mot Martina dérive de la dévotion
des habitants fondateurs de la cité envers Martin de Tours vers l'an
1000. L'adjectif Franca fait référence au statut économique de la ville
franche et fut ajouté en 1310 par Philippe Ier d'Anjou.
En 1507,
elle devint fief des Caracciolo, qui en firent l'une des capitales du
baroque des Pouilles. En 1668, le duc Petracone V Caracciolo fit
construire le palais ducal, édifice qui rappelle le style des somptueux
palais romains.
d'un palais à l'autre...
des échappées sur les trulli des environs
La basilique San Martino est dédiée à Martin de Tours.
Cette
église a été construite vers 1750 sur le site d'une ancienne église
romane qui fut totalement détruite, dans le pur style baroque de
l'époque.
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