février 2015. Traduit par Gabriella Zimmermann
Tandis que les feuilles d’automne commencent à tomber dans les rues de
Venise, le vice-questeur Patta charge le commissaire Brunetti d'enquêter
sur une infraction commise par le magasin de masques sur le campo San
Barnaba appartenant à la future bru du maire.
Mais voilà que sa
femme, Paola, lui présente elle aussi une requête. L'homme, certainement
handicapé mental, qui travaillait dans leur pressing, vient de mourir
d'une overdose de somnifères. Paola ne peut supporter l'idée que
personne ne l'ait jamais remarqué ni aidé, dans la vie comme dans sa
mort. Intrigué lui aussi par le décès de ce personnage qu'il a croisé
pendannt de nombreuses années, Brunetti entame des recherches dans le
dos de son supérieur.
A sa grande surprise, il ne découvre rien
sur cet homme : pas d'acte de naissance, pas de passeport, pas de carte
de crédit. Pour l'administration italienne, il n'a jamais existé. Plus
étrange encore, sa mère refuse de parler à la police et assure que les
papiers d'identité de son fils ont été volés lors d'un cambriolage.
Au fil des révélations, on découvre qu'une famille d'aristocrates, les
Lembo, semble mêlée à cette mort mystérieuse. Mais pour quelle raison
ces gens puissants et influents auraient-ils éliminé ce malheureux
simple d'esprit ?
Mon petit mot
Impossible d'envisager le challenge italien sans une petite promenade à Venise sur les traces de Brunetti!
Bon, je l'avoue tout de suite, j'ai été gênée à plusieurs reprises par la traduction, pas très fluide, et j'aurais bien lu dans les débuts quelques pages en diagonale avant de me prendre au jeu de l'enquête.
Mais le charme de Venise est toujours là, ce charme un peu décrépit, entre corruption de fonctionnaires , dégâts environnementaux, il y a toujours de quoi faire hélas!
Une lente balade automnale dans la cité, un engourdissement la gagne peu à peu, et les premiers frimas font ressortir bien des travers humains. Mais Brunetti est loin pour s'élever contre le silence et l'injustice, et ne pas fermer trop vite le rideau au dessus de cette mort à priori naturelle.
Et puis, pas après pas, l'enquête se complexifie, les rouages familiaux se démêlent, on est cette fois au coeur d'une famille, d'un drame de l'intime, entre religion et cupidité... humanité, tout simplement...
Et puis la cuisine italienne est toujours présente autour de ce commissaire qui n'oublie pas de passer à table, bref, l'essentiel est sauf!
Et Venise à l'automne, cela doit être magnifique aussi...
pour nous c'était eu début du printemps, et c'était magique!
Je remonte mes articles consacrés à ce voyage pour l'occasion :
Torcello
Murano et Burano
Venise la nuit
Venise au fil du grand canal et depuis San Giorgio Maggiore (voyage à venise suite)
Dans le cadre des challenges
Libellés : littérature américaine, littérature Italie