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« Elle n’a pas le choix, elle doit partir. À Santa Cruz, tout est fermé,
plus rien ne circule, l’argent, les gens, même les fruits pourrissent
sur les arbres. Les femmes partent les unes après les autres, de plus en
plus loin. Comment trouver du travail, un logement, quand on ne connaît
personne ? Ni la langue, ni les rues, ni ce qu’on mange, ni les règles ?
»
Née en Bolivie dans une famille indigène, Azul a grandi dans
un paradis où les fruits, les fleurs, les couleurs, les goûts
prospéraient.
Immigrée économique, laissant mari et enfants, langue et
robes indiennes, rites et prières, elle va découvrir l’Europe et ses
riches propriétaires. Comment montrer à ses patronnes ce que leurs yeux
ne voient pas du monde ? Comment conserver la bonté reçue dans l’enfance
?
Mon petit mot
Un bien joli portrait de femme!
De son village de Bolivie à l'Italie ou la France, une femme de caractère et de bonté, nous entraîne à sa suite.
J'ai beaucoup apprécié en particulier l'évocation de son enfance, de l'évolution de la Bolivie, de cette jeune Quechua, et ses rapports aux autres membres de la famille... ainsi que les descriptions de son environnement, le jardin, la montagne, les aliments, les vêtements... un joli voyage immobile...
Le choc des cultures, le déracinement, les immigrés... des thèmes très actuels, attaqués ici sous l'angle des bons sentiments et de l'empathie.
Des valeurs de partage, un peu de positif, d'humanité et de générosité, c'est finalement assez rare (cela surprend même un peu, presque trop pour être vrai parfois) mais, cela fait du bien!
C'était mon premier livre lu de cette auteure, j'ai apprécié cette découverte!
Dans le cadre du challenge
Libellés : littérature