lucia antonia funambule daniel morvan

Zulma 22/08/13
C’est depuis une presqu’île radieuse où le vent étincelle que Lucia Antonia consigne sur de petits carnets, par courts fragments frémissants, sa vie présente et passée. Endeuillée par la chute de sa partenaire funambule, son double lumineux, la merveilleuse Arthénice, Lucia Antonia a dû quitter le petit cirque fondé par son arrière-grand-père Alcibiade.
Comme suspendue entre deux mondes, entre le ciel et la terre, les vivants et les morts, dans les miroirs des salines, elle fait la rencontre d’Eugénie et Astrée, les réfugiées magnifiques, d’un garçon voilier, qui goûte le vin et tend le fil, et d’un artiste peintre, propriétaire de l’ancien moulin, qui semble vouloir ressusciter l’image brisée d’Arthénice…
Mon petit mot

Je reprends mon retard du côté rentrée littéraire... de 2013!
Mieux vaut tard que jamais!


Un roman court et découpé en petits chapitres, autant de pensées entre lesquelles il faut cheminer, comme sur le fil de l'acrobate... presque  trop court peut-être, je crois que j'aurais aimé en savoir plus sur les uns et les autres, impression de rester un peu à la surface.

Tout est suspendu, l'acrobate, les mots, les sensations... une autre vision du deuil, sans aucun pathos, mais aussi du monde du cirque, loin des strass et des paillettes.
Ce rapport au danger, aux limites, l'itinérance...
L'atmosphère poétique prédomine, des images naissent, ce fil suspendu au dessus des salines, ces représentations, un monde féérico-tragique...

Une première participation au challenge


et un de moins dans la PAL au passage!


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