The turn of the screw (Le tour d'écrou) de Benjamin Britten (1913 – 1976)
mars 2014 Opéra de Tours
Opéra en deux actes avec prologue, livret de Myfanwy Piper, d’après la nouvelle de Henry James
Direction, Ariane Matiakh
Mise en scène et scénographie, Dominique Pitoiset
Assistant mise en scène, Stephen Taylor
Costumes, Nathalie Prats
Lumières, Christophe Pitoiset
Avec :
La Gouvernante, Isabelle Cals
Mrs Grose, Hanna Schaer
Miss Jessel, Cécile Perrin
Narrateur – Peter Quint, Jean-Francis Monvoisin
Miles, Samuel Malet
Flora, Louise Van Der Mee
Avec l’Orchestre Symphonique Région Centre-Tours
Production Opéra National de Bordeaux (2008)
Présentation du théâtre
Monde
réel et fantômes, inquiétude, refoulement, questions, conscient et
inconscient, enfance en danger ou bafouée, se conjuguent dans le monde
d’Henry James et de Britten. Accessible mais novatrice, toute en
couleurs sans cesse renouvelées, la musique habite cet univers prenant,
protéiforme, à découvrir absolument.
Unanimement saluée dès
sa création à Bordeaux, la production est signée par Dominique Pitoiset,
grand nom de la scène théâtrale française.
Mon petit mot
Une belle réussite que ce spectacle!
Pour
l’œuvre bien sûr, ses fantômes (qui hantent même la salle) , ses
interrogations sur la société, la manipulation de l'enfance, la
protection à leur apporter...
Des personnages ambivalents, une ambiance
inquiétante, beaucoup de non-dits qui laissent place à l'interprétation
du spectateur...
Pour la
mise en scène, et l'ensemble scénographie - décor très réussi , le
salon ouvrant sur une terrasse fermée par un mur de brique, les
lumières, la neige...
un huis-clos qui renforce la menace...
Maquette du décor
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Pour
la musique bien sûr, avec un coup de chapeau particulier aux deux
jeunes chanteurs interprétant les rôles des deux enfants ou encore au duo Cécile Perrin (Miss Jessel) et Hanna Schaer (Mrs Grose).
Et
parce qu'elles sont encore trop rares au poste de cheffe d'orchestre,
saluons la direction d'Ariane Matiakh à la tête de l’Orchestre
Symphonique Région Centre-Tours pour cet opéra!
Une interview à réécouter ici : Ariane Matiakh
Un
conseil : si vous êtes de la région de Tours et que le mot "opéra" vous
fait peur, voilà une œuvre qui pourrait être une bonne occasion de
franchir les portes du grand théâtre (il reste deux
représentations) : ici, pas de choeur, une formation orchestrale réduite
(13 musiciens), on est vraiment très proche du théâtre, ce qui pourrait
faire un pont facile à emprunter pour certains amateurs de théâtre
n'ayant pas encore franchi le pas vers l'opéra! Libellés : opéra de Tours