La vie à côté de Mariapia Veladiano
La cosmopolite Stock
La vita accanto Traducteur : Catherine Pierre-Bon
21/08/2013
Présentation de l'éditeur
Rebecca est laide. Extrêmement laide. Elle vit, avec prudence et en
silence, dans une magnifique maison au bord d’un fleuve, aux côtés d’un
père, médecin trop absent, et d’une mère qui « a pris le deuil à sa
naissance ». Rebecca se tient elle aussi hors du monde, enfermée pour ne
pas être blessée, élevée par la sainte et tragique servante Maddalena
qui la protège. C’est sans compter sur l’impétueuse tante Erminia, qui
décide de l’initier au piano, et qui cache pourtant des sentiments moins
nobles. Mais Rebecca est douée et va concentrer sa vie entière dans ses
mains, parfaites. La rencontre avec la Signora De Lellis, musicienne
réputée et détentrice d’un secret de famille, le confirme : une autre
vie est possible, un autre langage, une vie à côté.
Avec la légèreté et la férocité d’une fable, La vie à côté
brosse le portrait d’une famille corrompue par le mensonge et les
tabous. Mariapia Veladiano comble le silence et les bruits étouffés en
donnant voix à la différence.
Après des études de philosophie et théologie, Mariapia Veladiano est aujourd’hui professeur de lettres à Vicenza.
Le début
Une femme laide n'a pas le recul nécessaire pour raconter sa propre
histoire. Il lui manque une vision d'ensemble. Une certaine objectivité.
Elle la raconte de l'angle où la vie l'a contrainte, par la brèche que
la peur et la honte n'ont laissée entrouverte que pour pouvoir respirer,
pour ne pas mourir.
Une femme laide est incapable d'exprimer ses
propres désirs. Elle ne connaît que ceux qu'elle peut se permettre. En
toute honnêteté, elle est incapable de dire si elle préférerait une robe
moulante rouge carmin, au décolleté de velours, à la robe bleue,
parfaitement passe-partout qu'elle porte lorsqu'elle va au théâtre - ce
théâtre où elle choisit systématiquement le dernier rang, arrivant à la
dernière minute, juste avant que l'on n'éteigne les lumières, et
toujours en hiver, pour mieux se cacher sous son chapeau et son écharpe.
Mon petit mot
Un portrait, un parcours, une éclosion.
Le vilain petit canard qui prend son envol, qui s'adapte, qui tombe, qui renait.
Des ennemis, tant par les actes que par les non-actes justement. Des mensonges. Des secrets. De rares amis. Et la musique. Un piano pour grandir pour l'une, le chant et Schubert pour l'autre.
Et puis l'Italie, Vicence, l'eau...
Bref, un conte moderne musical qui me donne encore plus envie de découvrir cette ville de Vicence qui fait partie de ma liste de voyages "à faire".
Merci à Mirontaine pour cette découverte!
vicence en photos
Dans le cadre des challenges


Libellés : littérature, littérature Italie