Valérie Karsenti à la télévision

Valérie Karsenti côté ciné et TV

Valérie Karsenti Liliane Scènes de Ménages
Mon article sur la carrière de la comédienne Valérie Karsenti au théâtre (valerie-karsenti-theatre)


Valérie Karsenti Un fil à la patte Feydeau

vous ayant fait découvrir un autre aspect de cette actrice , je continue à explorer la carrière de cette comédienne!
Pour sa carrière au cinéma, c'est ici : Valérie Karsenti au cinéma

Valérie Karsenti à la télévision : filmographie petit écran

2019

diffusion "disparition inquiétante"




 


Disparition inquiétante – 90 min
Mercredi 27 février 2019 à 21 heures
Strasbourg, sous un vent glacial. Neuf élèves d’une école protestante disparaissent. Maya Rosetti, jeune commissaire, est chargée de l’affaire. Pour espérer la résoudre, il va lui falloir renouer avec son ex, revoir sa conception du Bien et du Mal, et peut-être même se laisser tenter par la foi. La journée s’annonce rude.
Avec Sara Forestier (Maya Rosetti), Pierre Rochefort (Clément Herrmann), Valérie Karsenti (la procureure), Bruno Dreyfürst (Lt Dietsch), Cécile Fisera (Lt Veccia), Victor Le Blond (Jérémy Wilehm), Gaspard Meier-Chaurand (Théo Mayer), Carol Styl (Myriam Mayer)

Scénario Johanne Rigoulot
Réalisation Arnauld Mercadier
Producteur Stéphane Strano
Production De Caelis Production
https://www.francetvpro.fr/france-2/communiques-de-presse/disparition-inquietante-24343144

 

2018

Diffusion La Faute (M6)

20minutes.fr
Il y aura les rires, puis les larmes et le stress. Ce jeudi, les téléspectateurs ont rendez-vous à 20h25 Valérie Karsenti dans Scènes de Ménages où elle incarne la déjantée Liliane. Et puis, à 21h, sur la même chaîne, ils découvriront la comédienne dans le rôle de Lisa, personnage principal de La Faute, une mini-série construite autour de la disparition d’une adolescente et adaptation du roman de Paula Daly paru chez Pocket. [... ]
Je ne pense jamais en termes de téléspectateurs d’une chaîne ou d’une autre. Je pense que les gens ont suffisamment d’ouverture pour regarder différentes chaînes, aller au cinéma ou au théâtre - en tout cas, j’espère. Ce qui m’intéresse, c’est d’aller vers des projets qui m’excitent et pour que ça m’excite, il faut que ce soit original dans le propos, le thème… Il faut que j’aie envie de travailler avec le réalisateur et aussi, évidemment, que je n’aie pas l’impression d’avoir déjà joué la même chose. Quand je passe du théâtre à la télé ou au cinéma, c’est toujours sur des types de rôles un peu différent parce que ça me nourrit, ça m’amuse et ça me fait avancer. C’est une idée de mon métier à laquelle je suis extrêmement fidèle, cette liberté d’aller où j’ai envie d’aller, sans me poser de question. Quand je faisais Hortense dans Maison Close sur Canal +, je me régalais avec ce personnage. J’espérais en retrouver un aussi sombre, aussi terrible, parce que c’est toujours intéressant de travailler des rôles comme ça, sur les parts d’ombres.
Ce qui m’a intéressé dans La Faute, et qui a fait que j’ai eu envie de jouer ce rôle de Lisa, c’est la culpabilité. Elle fait une erreur : elle oublie de prévenir qu’elle ne peut plus accueillir la fille de sa meilleure amie Claire chez elle et, en fait, l’adolescente va être enlevée. La conséquence est absolument atroce, alors que l’erreur, au départ, pourrait être complètement anodine. Mais il se trouve que Lisa a un problème de confiance en elle, elle a un complexe social depuis toujours qui est exacerbé par l’amitié qu’elle a avec Claire, jouée par Natacha [Lindinger], et qui est d’une classe sociale bien supérieure. Tout cela fait qu’elle se sent tellement coupable qu’elle va vouloir réparer cette faute et faire des choses inconsidérées, risquées, graves. Elle a l’impression qu’elle ne peut pas vivre si elle ne répare pas cette erreur. C’est cela qui m’a intéressé parce que j’aime bien travailler sur les fragilités, sur les failles.
C’est quand vous venez à parler d’un problème qu’on se rend compte que tout le monde l’a. Pour arriver à avouer ses peurs ou ses incapacités, il faut avoir une certaine confiance en soi. Lisa pense qu’elle est la seule à ramer, à bosser, à être en retard, à avoir le réveil qui ne sonne pas, à ne pas avoir rempli le frigo comme il fallait… alors que toutes les femmes vivent ça, tout le monde vit ça. Lisa est une femme qui travaille, qui a trois enfants, un mec génial mais qui fait ce qu’il peut et bosse de nuit en plus, donc on est plongé dans un quotidien qui est celui de beaucoup de femmes. Et en réalité, personne n’assure, personne n’y arrive. La différence c’est qu’il y a celles qui le savent - et qui savent qu’il faut l’accepter - et celles qui s’en veulent en permanence. Lisa n’y arrive pas parce que la perfection est impossible à atteindre et elle s’en veut parce qu’elle est persuadée que d’autres y arrivent vraiment. Je parle beaucoup avec mes amies, on a toutes des enfants, des boulots, des plannings, des rendez-vous et il y a plein de choses que l’on rate. On ne peut pas faire autrement. C’est impossible.
[...]Si j’étais absolument obligée de faire un choix, je choisirais la comédie. Parce qu’elle est pour moi plus noble – je sais que cela va à l’encontre de ce que pensent beaucoup de gens -, dans la mesure où elle me permet plus de folie, d’être à la fois en distance avec moi et de mettre des choses extrêmement personnelles avec une pudeur absolue. Je comprends Valérie Lemercier qui dit qu’elle refuse de pleurer à l’image. Il y a une notion d’intimité… Je trouve que l’on peut aller très loin dans la comédie tout en restant masquée d’une certaine façon. Pour moi, la comédie doit toujours être basée sur les failles, le ratage, ces choses qui nous racontent. Cela nous ramène à nous et nous émeut. Avec la comédie, la libération vient du fait qu’on se reconnaît en pire et que ça nous fait rire. Ce que je n’aime pas dans les drames, c’est pleurnicher, avoir des personnages à qui il arrive sans cesse des malheurs. Ça m’ennuie à un point ! Mais si les personnages sont dans l’action, comme dans La Faute, là, ça va.



- Scènes de ménage

2017


- Scènes de ménage

- Tournage La Faute (M6) : Adaptée du premier roman à succès de la Britannique Paula Daly (Just What Kind of Mother are You ?), la mini-série La Faute, composée de 4 épisodes de 52 min, se tourne actuellement au pied des montagnes d’Annecy (Rhône Alpes).
Produite par Sydney Gallonde - VAB, (Une chance de trop), ce thriller, réalisé par l’acteur et documentariste, Nils Tavernier, réunit devant la caméra Valérie Karsenti (Scènes de ménages), Natacha Lindinger (Kaboul Kitchen, qui remplacera également Mathilde Seigner dans la prochaine saison de Sam sur TF1), Philippe Lelièvre (Le Bureau des légendes) et Éric Savin (Marseille).
 L’histoire ? Celle de Lisa (Valérie Karsenti), une maman de trois enfants, qui a dû mal à concilier les contraintes de sa vie de femme, de mère et d’employée. Le jour où Lisa oublie d’aller chercher Lucie (Delphine Lacheteau), la fille de son amie Claire (Natacha Lindinger) à l’école, l’adolescente disparaît. Le drame ! Dès lors, elle va tenter, avec ses moyens, de réparer sa faute. 
Changement de registre total pour Valérie Karsenti, l’esthéticienne déjantée de Scènes de Ménages, qui passe du rire au drame. "Je trouvais très intéressant de travailler sur la culpabilité, explique la comédienne, car on s’est tous, à un moment donné, senti coupable de quelque chose dont on était pas responsable."
http://www.julienrochephotography.com/gallery/faute-serie-tv/

2016

- Scènes de ménage (voir en fin de page pour cette série)
- Ma famille t'adore déjà
Julien, trentenaire bonne pâte et modeste, créateur d’applications pour smartphone, est fou d’amour pour Eva, journaliste dans la presse professionnelle.
Après avoir accepté la demande en mariage de Julien, Eva est obligée de le présenter à ses parents qui résident sur l’île de Ré. Au cours d’un week-end de folles péripéties, Julien va faire exploser sa future belle-famille qui ne tenait que par des mensonges et des faux-semblants... 


Date de sortie 9 novembre 2016
De Jérôme Commandeur, Alan Corno
Arthur Dupont : Julien 
Déborah François : Eva 
Thierry Lhermitte  : Jean 
Marie-Anne Chazel  : Marie-Lau 
Jérôme Commandeur  Jean-Seb 
Valérie Karsenti  : Corinne 
Sabine Azéma  : Dahlia 
 
 

 -  Tournage « Sologne » ou "L'école buissonnière  de Nicolas Vanier tournera dans le Loir-et-Cher avec François Cluzet, Eric Elmosnino, Valérie Karsenti, François Berléand,
Paris 1930. Paul n'a toujours eu qu'un seul et mêm horizon : les hauts murs de l'orphelinat, sévère bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Mais voilà qu'il est confié à une joyeuse dame de la campagne, Célestine et à son mari, Borel, le garde-chasse un peu raide d'un vaste domaine en Sologne.
L'enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive dans ce monde mystérieux, celui d'une région souveraine et sauvage. L'immense forêt, les étangs, les cultures, tout ici appartient au Comte de La Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire en son manoir.
Le Comte tolère les braconniers sur le domaine mais Borel traque sans relâche le plus rusé d'entre eux, un dénommé Totoche. Sans jamais parvenir à le prendre en flagrant délit. Au coeur de la Sologne, aux côtés du fameux Totoche, Paul va faire l'apprentissage de la vie, de la nature, de ses secrets et apprendre à glâner poissons, gibiers, champignons et plantes... Mais Paul n'est pas venu par hasard dans cet univers inconnu.

- Tournage Tuer un homme, d’Isabelle Czajka


Tuer un homme, une fiction qui aborde la question de la légitime défense
Production : Diaphana Films (Julie Lafore)
Diffusion : Arte France
Réalisateur : Isabelle Czajka
Scénaristes : Pierre Chosson, Olivier Gorce
Compositeur : Eric Neveux
Directeur de la photographie : Renaud Chassaing
Chef décorateur : Valérie Saradjian
Ingénieur du son : Olivier Schwob
Monteur : Isabelle Manquillet

Aides : Région Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées
Distribution : Frédéric Pierrot, Valérie Karsenti, Eva Lallier, Eric Pucheu, Julie Moulier, Laurent Poitrenaux, Pascal Rénéric, Charlotte Talpaert, Agathe Dronne, Pierre-Felix Gravière


 
Matteo Belmonte, bijoutier d’origine italienne, et son épouse Christine, sont victimes d’un
troisième braquage en quelques mois. Christine est en danger, Matteo tire, deux fois. Grièvement
blessé, Houssen, le braqueur, agonise sous les yeux de Romy, la fille des bijoutiers. Légitime
défense ou pas, Matteo doit survivre au traumatisme de sa famille, et apprendre à vivre après
avoir tué.


- septembre : 18e Festival de la fiction télé à La Rochelle. Le jury présidé cette année par l’actrice Isabelle Carré, a décerné ses prix.

Le Prix du meilleur téléfilm : Tuer un homme, d’Isabelle Czajka (Arte). Dans une ville du Sud de la France, un bijoutier (Frédéric Pierrot) tue un braqueur pour protéger sa femme (Valérie Karsenti), qui finira pourtant par le lâcher






au festival

télérama

Le drame va si bien à Valérie Karsenti

Avec son rôle d'épouse dévastée dans le téléfilm “Tuer un homme” (ce soir sur Arte), Valérie Karsenti offre un jeu tout en émotion brute.
La comédie n'est pas toujours affaire de psychologie. Valérie Karsenti répète à l'envi qu'elle n'a cure de la mentalité des héroïnes qu'elle peut incarner : « Je n'ai jamais porté aucun jugement moral sur leurs actes ! Dans la vie, il me semble tout aussi difficile de juger pourquoi untel ou untel a agi comme ça. » Bardée de cet esprit de tolérance, l'actrice ne cache pas sa surprise d'avoir vu le public du festival de La Rochelle (1) manifester sa désapprobation à l'égard de Christine Belmonte, son personnage dans Tuer un homme : « Beaucoup de spectateurs sont venus me dire qu'ils la trouvaient très dure ! » Cette commerçante distinguée a hérité de la petite bijouterie de son père. Au lendemain d'un braquage, où son époux fait feu et touche mortellement le malfaiteur, elle se sépare de celui qui partageait sa vie depuis vingt-cinq ans.
Chronique de cet amour évanescent, le téléfilm d'Isabelle Czajka associe la désagrégation conjugale à des thèmes comme la montée de l'extrême droite, le repli identitaire... Pour la comédienne formée à l'Ecole de la rue Blanche, ce regard politique ne doit rien au hasard : « Dès notre première rencontre avec Isabelle, nous avons évoqué le Front national et ces petites cités délaissées. J'ai été convaincue par sa volonté de se recentrer sur l'humain pour en parler. » L'actrice, qui a longtemps affûté son jeu sur les planches, a tout de suite perçu la vérité de ce beau portrait de femme : « Les Belmonte sont de modestes commerçants de province qui ne partent jamais en vacances, tentent de se dépatouiller de leur quotidien. Ils passent des journées à attendre le client ! »
Cette vie humble, soudain laminée par le doute et la peur, aurait pu frôler le mélodrame poisseux. Evitant de très loin cet écueil, Frédéric Pierrot, bloc de tendresse et de douleur mal contenue, et Valérie Karsenti, toute d'émotion brute, rendent ce couple immensément touchant. Multipliant les scènes d'intimité et d'abandon, Isabelle Czajka les enserre de halos bistre et bleutés. Si sa fiction octroie à Frédéric Pierrot un jeu tout en retrait, elle offre à Valérie Karsenti une partition foisonnante. Défendant son rôle avec l'agilité fougueuse d'un félin blessé, la comédienne rayonne. Avec la même facilité, elle se camoufle sous la frivolité de l'agaçante Liliane de Scènes de ménages (M6) ou s'est cuirassée, durant deux saisons, dans l'âpreté de la taulière de Maison close (Canal+). Ce ne sont pourtant pas ces prestations télévisuelles qui lui valent de figurer au premier plan de Tuer un homme : Isabelle Czajka l'a découverte sur scène, en 2014, dans la pièce grinçante de l'Américaine Michele Lowe, Chambre froide. Conquise par son « côté vif et pimpant », la cinéaste avait noté le nom de cette interprète alors inconnue d'elle. Juste retour des choses : Valérie Karsenti n'a vécu que par le théâtre pendant des années. Se remémorant sa passion précoce, elle exhume d'ailleurs un souvenir de vacances au ski où, au grand dam de ses parents, elle refusa du haut de ses 15 ans d'aller goûter la neige, parce qu'on lui avait offert à Noël l'oeuvre complète de Shakespeare en Pléiade !

Ouest france

Entretien : Valérie Karsenti, de "Scènes de ménages", du rire au drame







La comédienne qui joue chaque soir les fofolles dans "Scènes de ménages" (M6) incarne une bouleversante épouse de bijoutier dans le téléfilm "Tuer un homme", ce vendredi à 20 h 50, sur Arte. Le changement de registre, elle adore.
Dans Tuer un homme, ce soir sur Arte, Valérie Karsenti incarne une femme ordinaire par qui le drame arrive, dans une petite ville du Sud de la France. Christine, son personnage, est mariée à Matteo, un bijoutier (incarné par Frédéric Pierrot).
Un jour, un braqueur surgit dans leur boutique et la menace. Matteo sort une arme d’un tiroir et tire sur l’agresseur, qui décède peu après. Pris dans l’engrenage de la procédure judiciaire, de la récupération politique, le couple est menacé de voler en éclats.
Remarquablement interprété, filmé avec une grande subtilité par Isabelle Czajka (La vie domestique), sur un scénario de Pierre Chosson et Philippe Gorce, Tuer un homme a reçu le Prix du meilleur téléfilm, au Festival de la fiction télé de La Rochelle.
Avec ce sujet de l’autodéfense et ses conséquences, on est loin de l’univers de Scènes de ménages, la série de M6, qui a fait connaître au grand public Valérie Karsenti, formée à l’ENSATT (École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre). Mais à 48 ans, elle adore passer du rire au drame et inversement.
Qu’est-ce qui vous a plu dans le projet de Tuer un homme, si on ose dire ?
Le scénario était très très bien écrit. Et Isabelle Czajka, la réalisatrice, fait preuve de beaucoup de subtilité dans son travail. Le film est un regard très fin sur l’autodéfense. Il en montre les conséquences : les risques de manipulation, de récupération politique, la déflagration dans les familles, sans donner de leçon. Mon personnage, comme celui de Frédéric Pierrot, est emmené dans une tempête qui le dépasse. Ces petits commerçants d’une ville de province qui périclite n’ont pas du tout réfléchi à ce leur positionnement par rapport à l’autodéfense avant que le drame survienne dans leur vie. Ils n’ont pas de conviction. Ne sont ni pour, ni contre. Mais quand on a un revolver à portée de main et des balles à mettre dedans, on a plus de risques de tuer quelqu’un que si on n’a pas d’arme dans son tiroir !
Vous portiez avant ce film une attention particulière aux faits divers de ce genre ?
Je comprends qu’ils nourrissent l’imaginaire de beaucoup d’auteurs, mais je n’ai jamais été énormément passionnée par les faits divers. Par contre depuis ce film, j’ai beaucoup songé au problème de l’autodéfense. C’est toujours une angoisse majeure de me dire : s’il m’arrivait un tel drame, est-ce que j’arriverais à rester un être réfléchi ou est-ce que je n’écouterais que mon instinct ? Parfois, on a des flashs quand on est parent. On pense : « Mais si on veut du mal à mon enfant… » C’est important de réfléchir à ça, en croisant les doigts pour que ça ne nous arrive pas.
Le couple de Tuer un homme est très éloigné de celui formé par Liliane et José dans Scènes de ménages ! Comment vivez-vous la popularité qu’il vous a apportée ? On vous arrête beaucoup dans la rue ?
Je dois marcher très vite parce que ça ne m’arrive pas si souvent que ça ! Et quand c’est le cas, c’est toujours très sympathique. Quand on fait rire les gens, ils sont toujours contents de vous voir, souriants. C’est plutôt agréable !




Frédéric Bouraly (José) et Valérie Karsenti, son épouse esthéticienne un peu foldingue dans Scènes de ménages (M6).
Frédéric Bouraly (José) et Valérie Karsenti, son épouse esthéticienne un peu foldingue dans Scènes de ménages (M6). | M6
Depuis combien de temps jouez-vous dans cette série ?
On a commencé il y a sept ans. Frédéric Bouraly est un acteur qui me fait toujours autant rire. C’est un amour. On s’entend hyper bien, nos personnages sont un peu des clowns. Et puis c’est toute une équipe, Scènes de ménages. Quand on travaille longtemps sur un film ou une série en général, c’est parce qu’on est heureux. Le temps n’est pas toujours un bon allié sur les projets parfois. Il y a un moment où on s’abîme, où il y a une lassitude et il faut aller voir ailleurs. Ça arrivera, hein. Mais pour l’instant, je m’amuse toujours autant.
Vous avez fait évoluer le personnage de Liliane vers toujours plus de fantaisie ?
Ah oui, beaucoup beaucoup. On vieillit avec nos personnages alors du coup, on leur apporte les choses qu’on traverse. Au départ, je me suis beaucoup inspirée des femmes très pomponnées, super bien habillées, que je voyais monter les escaliers dans le métro, avec des petits talons qui faisaient clac clac clac. Moi qui étais en baskets et en jean, je les trouvais tellement courageuses.
Il y a aussi beaucoup de vous en elle ?
Difficile à dire. Un peu de la folie ? Je me reconnais en elle parfois, mes enfants, mon chéri aussi… mais je préfère ne pas trop savoir comment mon travail et la part d’intime se mélangent. C’est une alchimie.
Est-ce qu’on peut dire un tout petit peu ce qui va arriver à Liliane dans les prochaines semaines ?
Pas trop parce qu’on vient de démarrer la septième saison mais elle va probablement emmener son mari, à l’élection, à la mairie. C’est quand même son obsession !




Valérie Karsenti ou Liliane, à droite avec José, son mari (joué par Frédéric Bouraly) dans Scènes de Menages, sur M6.
Valérie Karsenti ou Liliane, à droite avec José, son mari (joué par Frédéric Bouraly) dans Scènes de Menages, sur M6. | M6
La série, c’est un genre qui vous intéresse particulièrement ?
L’avantage des séries, c’est qu’elles permettent de développer un personnage sur le long terme. Après, je n’ai aucun snobisme par rapport à ce qu’il est bon de faire ou pas. Je préférerais toujours faire un très beau téléfilm dont je peux être fière, comme Tuer un homme, plutôt qu’aller faire un film à la noix au cinéma. Ce que je veux, c’est être embarquée dans des projets qui me plaisent : faire l’imbécile, parce que j’adore ça et aborder un personnage profond, sensible, dans une histoire dramatique. J’ai cette chance absolument magnifique qu’on me propose des choses différentes, depuis quelques années, j’en profite.
On dit toujours que c’est difficile pour une actrice de continuer à avoir des rôles intéressants en vieillissant…99 % des histoires que l’on raconte dans les films, dans les pièces, sont des histoires d’amour. Et si vous regardez l’âge moyen des actrices, elles sont relativement jeunes. Il y a bien plus de rôles pour les hommes. Pour l’instant, je passe entre les gouttes. Je ne sais pas encore pour combien de temps. J’ai envie d’incarner des femmes libres, originales qui osent dire ce qu’elles pensent, ont une vie amoureuse libre. Je pense aussi, même s’il y en a moins, que c’est beau de voir à l’écran des femmes qui ont un vécu.
Quels sont vos projets immédiats au cinéma, à la télé ?
À l’automne, j’ai fait un long-métrage de Nicolas Vanier avec François Cluzet, Éric Elmosnino, François Berléand. Un film d’époque (1925), qui s’appelle L’école buissonnière et sortira en octobre. Là, je vais partir à Annecy tourner avec Nils Tavernier. Un thriller de quatre épisodes de 52 minutes : « La faute ».


- émission Elles se croient toute Joly, un spectacle en forme d'hommage imaginé par Pierre Palmade, présenté le 26 octobre 2015 au Théâtre de Paris, des comédiennes revisitent les plus grands sketches de celle qui s'est éteinte le 4 septembre dernier à l'âge de 80 ans.
 Valérie Karsenti reprend L'annuaire
- série Marjorie sur france 2 (voir 2013)
épisode 2 :  « Le poids des apparences », réalisé et écrit par Ivan Calbéra

Avec :
Anne Charrier (Marjorie),

Valérie Karsenti (Claire, la soeur de Marjorie),
François Vincentelli (Thibault, l'ex mari de Claire)

http://television.blogs.sudouest.fr/ :
interview Anne Charrier 
Comment décririez-vous Marjorie, cette quadra ?
C’est une femme qui est habitée par un authentique mal-être. Elle a un petit problème avec le quotidien, avec sa fille, avec ses amours, avec sa sœur (jouée par Valérie Karsenti, qui est Liliane dans " Scènes de ménages "). Tout est problématique pour elle mais en même temps elle a un vrai talent pour découvrir les nœuds chez les autres, ce qui les empêche d’avancer, ce qui les embarrasse dans leur vie quotidienne. Pourtant, elle ne sait pas voir où cela bloque pour elle.

On remarque aussi la voix de Valérie Karsenti, qui est complètement différente de celle que l’on a l’habitude d’entendre dans " Scènes de ménages "…
Il y a quelques années, nous nous sommes rencontrées pour la série " Maison close ". En même temps, elle commençait à tourner pour M6. Valérie fait un vrai travail de composition avec cette fantaisie, cet humour, sa voix haut perchée, une démarche saccadée avec ses talons qui claquent. Elle n’a pas du tout le même personnage dans " Marjorie ".

épisode 3 Marjorie, "jamais sans ma mère"



2015

 - Scènes de ménage (voir en fin de page pour cette série)

2014 :

- Scènes de ménage (voir en fin de page pour cette série)

Saga policière en six épisodes
La fiction met en scène la mort de Fred Latour. Au retour d’un tour en bateau au large de Marseille, celui-ci s’apprête à passer une agréable soirée en famille avec sa femme Karine, sa fille Sybille et sa mère Hélène. Mais l’homme reçoit un message puis s’isole dans son bureau. Soudain, une tuile tombe du toit de la maison, suivie du corps de Fred, qui traverse la véranda et s’écrase sur le sol… Suicide ou accident ?

 Les trois femmes de sa vie devront s’unir pour trouver la réponse à cette question.
Pour cela, elles devront s’attaquer notamment au secret qui entoure depuis 30 ans la mort d’Alain Latour, le père de Fred, alors Maire de Marseille."

 6x52mn , réalisé François Velle avec Valérie Karsenti (Karine), Brigitte Fossey (Hélène), Marie-Christine Barrault (Nadège), Flore Bonaventura (Sybille) et Lionnel Astier (Magnier).
NR:
Dans " Jusqu'au dernier ", le mari de Valérie Karsenti est interprété par… son compagnon dans la vie. - (Photo François Lefebvre)
Les calanques, l'eau turquoise, le soleil : Karine (Valérie Karsenti) rentre d'une sortie en voilier avec son époux Fred (François Feroleto). Il ne sait pas qu'elle lui a préparé un anniversaire surprise avec la complicité de leur fille (Flore Bonaventura) et de sa belle-mère (Brigitte Fossey). Fred reçoit un texto qui le rend fébrile. La minute d'après il s'écrase sur la terrasse. Suicide ? Meurtre ? Accident ?
L'enquête est ouverte. Un duo de flics pittoresques est mis sur le coup : Magnier (Lionnel Astier), fou de chocolat et d'opéra, et Leclerc (Michaël Abiteboul), roi des statistiques. Secrets de familles, financement occulte, scandale politico-industriel, mystère, meurtres atroces : le scénario est solide et on va de rebondissement en surprise, ce qui n'est pas si courant surtout sur une durée si étendue (6 épisodes de 50 mn). Les personnages ont tous de l'épaisseur et sont portés par un casting juste où on découvre aussi une Marie-Christine Barrault implacable, un Stéphane Freiss trouble et séducteur, un Jean-Claude Bouillon brisé… Sans parler des paysages à couper le souffle !
[...]
Quand on tient un personnage pour un film de plusieurs heures, comment conserve-t-on l'ambiguïté ?
« En réalité, c'est l'écriture qui permet de maintenir cette ambiguïté. Avec le réalisateur François Velle nous étions très vigilants ; il ne fallait pas que tout soit découvert immédiatement. Mon personnage subit un traumatisme. Il était important que le choc la révèle d'une certaine façon et qu'au fur et à mesure des différentes étapes du deuil, elle change. »


Valérie Karsenti Résistances
 Série historique (2014) 

2013 :

- Scènes de ménage (voir en fin de page pour cette série)  

- diffusion 2ème saison Maison close (id, voir en bas de page) 

Chérif 

- Participation à un épisode de la Série Cherif ,


Valérie Karsenti
Chérif sur France 2, l'occasion de la retrouver dans un registre plus dramatique que Scènes de Ménage...

Valérie Karsenti cherif

Episode 5 - Crime à la carte 08/11/2013
Valérie Karsenti Rufus
Kader et Adeline enquêtent dans l’univers de la gastronomie lyonnaise et mettent les petits plats dans les grands pour découvrir la vérité.

Le chef d'un restaurant de cuisine moléculaire est retrouvé assassiné dans la poubelle de son établissement. Kader Chérif et Adeline Briard se chargent de l'enquête. Ils découvrent alors l'univers de la gastronomie et mettent tout en oeuvre pour découvrir la vérité. Sarah, elle, s'interroge sur le poids de l'héritage,mais aussi sur ses relations avec son père. Ces sujets sont également au coeur de l'enquête sur la mort du restaurateur. Pour en savoir plus sur la victime, les deux inspecteurs interrogent son entourage. Le cuisinier avait-il des ennemis ? Qui pouvait souhaiter le tuer et se débarrasser du corps de cette façon ?...

Ecrit par Nathalie Huguon / Lionel Olenga sur un sujet de Metlaine/Boudet
Guests : Valérie Karsenti (la femme du chef assassiné)  et Rufus
Distribution : Abdelhafid Metalsi (Kader Chérif), Catherine Demaiffe (Perrine Chartier), Yvan Le Bolloc'h (Xavier Leblanc), Fanny Gilles (Noémie Legay), Carole Bianic (Adeline Briard), Mélèze Bouzid (Sarah Chérif), Elodie Hesme (Deborah Atlan), François Bureloup (Joël Baudemont), Clémence Thioly (Stéphanie Giraud), Greg Germain (Jean-Paul Doucet), Valérie Karsenti (Anne Delvos), Rufus (M. Hurtince).


Extrait interview de Lionel Olenga, co-créateur et Directeur de Collection france2.

Comment avez-vous vécu cette mise forme des textes par l’équipe et les comédiens ? 
C'est toujours un moment fort : découvrir toute cette équipe, tous les comédiens, mais aussi tous ceux qu'on ne voit pas à l'écran, emmenée par le réalisateur (Vincent Giovanni pour les 4 premiers et Julien Zidi pour les 4 suivants) qui se démènent pour donner vie au scénario... 
Je me souviens avoir été très ému par une séquence (de l'épisode 5) où Abdelhafid Metalsi et Carole Bianic font face à Rufus et Valérie Karsenti.

Marjorie

Anne Charrier  et Valérie Karsenti dans Marjorie
- tournage pilote de Marjorie pour France 2 :
Marjorie Karsenti Charrier

Valérie Karsenti dans Marjorie

Avec :
Anne Charrier (Marjorie),
Patrick Chesnais (Jean),
Valérie Karsenti (Claire, la soeur de Marjorie),
François Vincentelli (Thibault),
Fannie Lineros (Juliette)
 A Toulouse, Marjorie, jolie quadragénaire divorcée, jongle entre son travail de psychologue en entreprise et son rôle de mère. Sa vie sentimentale est au point mort. A la maison, sa fille, en pleine crise d'adolescence, lui en fait voir de toutes les couleurs. Le quotidien de Marjorie est bouleversé lorsque Jean, un employé, tente de se suicider peu après une entrevue avec elle. La psychologue n'a rien vu venir. En conflit avec sa direction, elle décide de démissionner et d'aider cet homme, veuf, qui souffre de solitude. Contre toute attente, Marjorie va peu à peu jouer le rôle de conseillère en séduction auprès du quinquagénaire et l'accompagner dans la quête de l'âme sœur...
La série : A Toulouse, Marjorie, jolie quadragénaire divorcée, jongle entre son travail de psychologue en entreprise et son rôle de mère. Sa vie sentimentale est au point mort. A la maison, sa fille, en pleine crise d'adolescence, lui en fait voir de toutes les couleurs.

Rémy Grandroques/GRANDROQUE/FTV
le figaro
Après la légère Liliane de Scènes de ménages et la stricte Hortense de Maison close, Valérie Karsenti incarne ce soir Claire, peste de son état et soeur de l'héroïne dans Marjorie, sur France 2. Cette comédie, qui parle de psychologie et de sentiments, l'a séduite.
Valérie Karsenti, ce téléfilm met en avant le fait que l'on peut s'en sortir malgré les coups durs de la vie, qu'en pensez-vous?
Je trouve intéressant de dire que tout n'est pas fatalité dans la vie. Nous traversons tous des périodes difficiles, et le travail sur soi est quelque chose qui peut nous sauver, j'y crois. C'est important de parler de travail de psychothérapie ou de psychanalyse à travers la comédie, mais de façon non caricaturale. C'est une chose merveilleuse que d'accepter de l'aide.
C'est ce qui vous a donné envie de participer à ce projet?
C'est vrai que le fait de pouvoir sortir de périodes difficiles en faisant un travail sur soi est quelque chose qui me touche. J'adore aussi jouer avec Anne Charrier (qui incarne le rôle-titre), qui est une amie très chère, et je voulais travailler avec Ivan Calbérac (scénariste et réalisateur). J'avais aussi très envie du rôle qu'on me proposait.
Comment décririez-vous Claire?
C'est une peste et je n'en avais jamais incarné à l'écran! Claire n'a pas de doutes. Cela m'amusait de jouer un personnage rentre-dedans, qui évite de se poser des questions. Je me suis beaucoup amusée à le faire, car c'est une comédie fine.
Vous serez sur scène en septembre avec Anne Charrier, que représente le théâtre pour vous?
J'ai l'impression de rentrer à la maison. Pendant des années, j'ai beaucoup joué au théâtre et j'ai peu tourné. Quand je n'en fais pas pendant longtemps, cela me manque. C'est un autre type de travail, où nous avons le temps de créer, d'inventer, de se tromper...
Blogtvnews
En tournage jusqu'au 29 avril 2013 à Toulouse, le pilote de la fiction Marjorie : « Le droit au bonheur ».
Jolie quadragénaire divorcée, complètement débordée par sa fille en pleine crise d’adolescence, Marjorie vit et travaille à Toulouse en tant que psychologue en entreprise.
Son quotidien est bouleversé quand l’un des employés, Jean Penchenat, tente de se suicider le lendemain d’une entrevue avec elle, sans qu’elle ait pu l’anticiper. En conflit avec sa direction qui la limite dans son action, elle décide de démissionner et d’aider Jean. Veuf, quinquagénaire, l’homme refuse toute thérapie, mais souffre cruellement de la solitude… Sous la pression de sa fille de 20 ans, Jean consent à ce qu’on l’aide à rencontrer quelqu’un. Véritable catastrophe sentimentale dans sa vie privée, Marjorie va ainsi, un peu à son insu, devenir conseillère en séduction, en accompagnant cet homme dans la quête de l’âme soeur… 
Anne Charrier (Marjorie) et Valérie Karsenti (Claire)



Avec :
Anne Charrier (Marjorie),
Patrick Chesnais (Jean),
Valérie Karsenti (Claire),
François Vincentelli (Thibault),
Fannie Lineros (Juliette)

Anne Charrier  et Valérie Karsenti
Réalisé par Ivan Calbérac.
Scénario original d’Ivan Calbérac.
Une production K’ien Productions – David Kodsi.

Marjorie Karsenti
Marjorie est d’une envie du scénariste et réalisateur d’imposer le genre de la comédie romantique à la télévision à travers « un personnage haut en couleur, qui serait bien plus d’un coach : une femme pleine d’empathie pour ses contemporains, de maladresse aussi. Une mère divorcée, un peu débordée, qui secourt les autres, sans jamais parvenir à s’aider elle-même. »
Autour du personnage d’Anne Charrier gravite un petit monde composé d’une ado difficile (Fannie Lineros), une soeur directive (Valérie Karsenti) et un séduisant ex-beau-frère (François Vincentelli).
Cette héroïne a pour vocation de devenir récurrente. Deux autres épisodes de 90 minutes sont actuellement en développement.
Valérie Karsenti Marjorie Rémy Grandroques/FTV



- Reprise avec Martin Lamotte du sketch Le permis de conduire pour l'émission Robin fait son show valerie-karsenti-martin-lamotte


2012 :

- Scènes de ménage (voir en fin de page pour cette série)

Les hommes de l'ombre 

 (série) de Frédéric Tellier : rôle d'Apolline Vremler
Nathalie Baye : Anne Visage
Bruno Wolkowitch : Simon Kapita   Grégory Fitoussi : Ludovic Desmeuze   Clémentine Poidatz : Valentine
Philippe Magnan : Philippe Deleuvre   Valérie Karsenti : Apolline Vremler
Nicolas Marié : Alain Marjorie  Yves Pignot : Robert Palissy   Marianne Fabbro : Juliette



Valérie Karsenti, Les hommes de l'ombre, tournage à Tours

 pour ma part, une attention particulière à la série Les hommes de l'ombre, dont une bonne part à été tournée à Tours : les rues de "Saint-Etienne" sont en fait pour beaucoup celles de Tours, la rocade qui ouvre la série est la portion La Riche-Tours, l'usine où a lieu l'attentat contre le président est l'ancienne usine Mame ... une série que j'ai regardé d'un oeil particulier, en guettant les lieux! Les scènes de meetings ont été tournées à les salles du centre de congrès Vinci, l'enterrement du président au cimetière de Charentilly, les réunions à l'Hôtel Matignon ou dans les ministères au conseil général et à la préfecture d'Indre-et-Loire.

Une rue de Saint-Etienne? Non, de Tours, et l'enseigne de la Nouvelle république, le quotidien local:
Tournage les hommes de l'ombre Tours

« Les Hommes de l'ombre », écrit par Dan Franck, réalisé par Frédéric Tellier s'est tourné sur Tours et ses environs entre le 28 juin et le 22 juillet 2011et a bénéficié d'un soutien à la production de Centre Images-Région Centre qui a engagé une vingtaine de techniciens de la région, une dizaine de comédiens et 315 figurants.



Les hommes de l'ombre, conférence de presse à Matignon, tournée à Tours
L'hôtel Matignon... en version tourangelle!

Des photos du tournage à découvrir ici : Tournage_a_tours_les_hommes_de_l_ombre 
en attendant le tournage de la saison 2 de la série!  

 Valérie Karsenti avant 2009


2009 : Quand vient la peur, d'Élisabeth Rappeneau : rôle de Simone Cadet
2008 : Reporters 2, de Gilles Bannier et Jean-Marc Brondolo
2008 : P.J., de Claire de la Rochefoucauld
2007 : Voici venir l'orage..., de Nina Companeez : Moussia Gordon
2005 : Commissaire Cordier, de Christophe Douchand Episode 6 "témoin à abattre" : La juge Florence Fabre
2005 : Confession d'un menteur, de Didier Grousset
2005 : Un prof en cuisine, de Christiane Lehérissey : Alice
2005 : Engrenages, de Pascal Chaumeil
2004 : Maigret en meublé, de Laurent Heynemann, rôle d'Isabelle Fresco
Valérie Karsenti, Annie Grégorio et Bruno Crémer


2004 : Fabien Cosma, de Christiane Lehérissey, rôle Florence Lejeune
2003 : Le grand patron, de Christian Bonnet, rôle : Lisa
1999 : Maternité, de Jean-Denis Robert
1999 : Eva Mag, d'Agnès Boury et Alain Sachs

1993 : La Tête en l'air, de Marlène Bertin : Ludi Guyot
Téléstar




 C'est ainsi qu'en 1993, à l'âge de 25 ans, elle obtient son premier grand rôle à la télévision dans la série La Tête en l'air. En 1993, Valérie Karsenti est une jeune actrice qui monte. En plus de ses pièces de théâtre, elle a déjà joué dans trois téléfilms et séries télévisées (Les Nuits Révolutionnaires, Edouard et ses filles, Sniper). Elle devient doucement mais sûrement un visage que les téléspectateurs remarquent quand elle obtient le rôle principal de La Tête en l'air, adaptation d'un roman de Sophie Agacinski. Le premier épisode est diffusé le 29 juin 1993.L'histoire raconte le parcours de Ludmilla Guyot, une adolescente de seize ans passionnée d'aviation. Attirée par les airs, elle n'a qu'un rêve : devenir pilote de ligne. Une passion qu'elle partage avec sa mère Sylvie (Claude Jade), qui prend goût au parachutisme. Au long de trente épisodes, la série raconte la vie de Ludmilla et l'avancement de son rêve, qu'elle veut à tout prix voir devenir réalité. Parmi les autres acteurs de la série figure notamment Jean-Marc Thibault et Franck Dubosc


1990 : Sniper, de Klaus Biedermann, rôle de Sandrine
1990 : Édouard et ses filles, de Michel Lang
1989 : Les Nuits révolutionnaires, de Charles Brabant

Dans Les hommes de l'ombre


Retour sur deux séries à succès ayant fait connaître deux facettes très différentes de la comédienne:


Maison close 


2010-.... : Maison Close (série, 2 saisons pour le moment) de Mabrouk El Mechri : rôle d' Hortense Gaillac

Valérie Karsenti Anne Charrier, à suivre dans Marjorie


Saison 1 
Valérie Karsenti : Hortense Gaillac  Anne Charrier : Véra   Jemima West : Rosalie Tranier, dite Rose
Catherine Hosmalin : Marguerite Fourchon   Clémence Bretécher : Valentine  Deborah Grall : Bertha
Blandine Bellavoir : Angèle   Dany Veríssimo-Petit : Camélia
Sébastien Libessart : commissaire divisionnaire Torcy  Nicolas Briançon : Pierre Gaillac
Dan Herzberg : Gaston Lupin  Serge Dupuy : Brise Caboche
Garlan Le Martelot : Edmond Blondin   Juana Pereira da Silva :  Louise
Olivier Claverie : le sénateur Gaudissart  Quentin Baillot : le baron du Plessis
Pierre Casadei : le général  Antoine Chappey : Charles Blondin   Lannick Gautry : Edgar


Valérie Karsenti  Hortense Gaillac
Saison 2 Valérie Karsenti (Hortense Gaillac), Jemima West (Rose), Anne Charrier (Véra), Michaël Cohen (Louis Mosca), Michaël Abiteboul (Kertel), Blandine Bellavoir (Angèle), Martin Loizillon (Bak), Lubna Gourion (Jeanne)



Scènes de ménages


2009-.... : Scènes de ménages de Francis Duquet (série, 2000 épisode en mars 2013) :
Valérie Karsenti et Frédéric Bouraly alias Liliane et José
Liliane et José, scènes de ménages





Valérie Karsenti, de Scènes de Ménage à Maison Close dans la presse 

Anne Charrier Valérie Karsenti

 

Du noir de la tenancière de Maison close menacée et menaçante, au multicolore de l'esthéticienne de Scènes de Ménages...


extrait le Monde

Hortense, Liliane ou Apolline ? La mère maquerelle glaçante, la femme au foyer masquant sa déprime derrière les éclats de rire ou la journaliste d'une chaîne tout info au coeur d'une affaire politique majeure ? Le privilège du métier de comédienne permet à la même personne, en l'occurrence Valérie Karsenti, d'incarner à la télévision et presque simultanément ces trois rôles aux profils si différents.
Valerie Karsenti Maison close

Hortense, personnage sombre et complexe de l'ambitieuse série "Maison close", dont la deuxième saison débute sur Canal+ le 4 février. Liliane, dont les mésaventures de couple dans "Scènes de ménages" font rire chaque soir sur M6 des millions de témoins. Et Apolline, journaliste vedette d'une chaîne de télé tout info, remarquée dans l'excellente série "Les Hommes de l'ombre" diffusée récemment sur France 2 et dont la deuxième saison est en préparation.
Maison close, Valérie Karsenti, d'une menace à l'autre

[...]
En 2003, après son Molière obtenu pour sa prestation dans Un petit jeu sans conséquence, mis en scène par Stéphane Hillel, la télé et le cinéma lui font les yeux doux de manière plus régulière. Elle le reconnaît aisément : le rôle de Liliane qu'elle endosse depuis 2009 dans "Scènes de ménages" lui a permis de toucher un nouveau public, beaucoup plus large. "J'aime ce personnage : ce n'est pas une femme moderne, elle a loupé le coche, est pleine de fragilité. Dans la vraie vie, je suis extrêmement concernée par le combat des femmes qui est plus que jamais d'actualité. Dès que les conditions économiques se durcissent, les femmes trinquent. Il faut parler de la fermeture des plannings familiaux, de la difficulté d'avorter encore aujourd'hui en France".
Drôle et touchante dans le rôle de Liliane, la voilà sombre, inquiétante et pour tout dire assez bluffante dans celui d'Hortense, patronne en danger du luxueux bordel de "Maison close". "Je me suis battue pour avoir ce rôle. Hortense est sans doute le personnage le plus riche que j'aie jamais abordé. Il a fallu aller très loin dans la noirceur, la dureté, l'ambiguïté." Comme lors de la première saison, le tournage de "Maison close", en vase clos, à Lisbonne, pendant quelques mois, a permis au réalisateur Mabrouk El Mechri d'apprécier les qualités de Valérie Karsenti dans ce rôle particulièrement délicat : "Valérie est à la fois inventive et dans la maîtrise totale. Dans la peau d'Hortense, elle est sévère, tout en retenue. Il y a du Huppert en elle ! Elle est à l'écoute de tout ce qui l'entoure, ne cabotine pas. Je sais que beaucoup d'acteurs admirent son travail, et je comprends pourquoi. Elle est à l'aube de quelque chose de grand."
Valérie Karsetni Maison close

Théâtre, télévision, cinéma, la carrière de celle qui est mère de deux garçons (10 et 6 ans) et vit avec son compagnon, comédien lui aussi, en proche banlieue parisienne semble ne jamais connaître de temps mort. "Contrairement aux apparences, je déteste tourner dans la journée puis enchaîner au théâtre le soir. J'aime les plages de vide, j'ai besoin de ressentir le manque."
Extraits interview Ozap

A propos de Scènes de Ménages:
[...]je pensais à créer un personnage qui soit à la fois touchant et drôle, à ce que ça fonctionne au maximum avec Frédéric Bouraly, qui joue mon mari dans la série.
Valérie Karsenti Liliane Scènes de ménages

 [...] Liliane c'est une petite femme toute simple. Je me suis beaucoup inspirée de certaines femmes que je vois dans le métro, tirées à quatre épingles, super féminines, maquillées, coiffées, des talons hauts, je me dis « mais comment elle font pour cavaler dans le métro avec ça ? », des petits tailleurs, parlant de leurs enfants, de leur boulot, qui essayent de tout tenir à bout de bras. Donc, c'est le rythme de vie de Liliane, elle ne s'arrête jamais et elle a une poésie incroyable pour moi, parce qu'elle a une petite vie qui n'est pas super rigolote mais elle a une espèce de bon fond et de volonté d'arranger les choses. Donc elle met une énergie incroyable pour faire que les choses soient jolies. Et moi, elle me fait rire évidemment, mais elle me touche aussi beaucoup.

Hortense et Liliane , en rouge et noir

 Comment est-ce qu'on gère les situations ridicules dans lesquelles vous êtes mises sans cesse avec votre José ?
Valérie Karsenti et Frédéric Bouraly

Je n'ai aucun sens du ridicule. C'est quelque chose que je n'ai pas du tout, c'est-à-dire que si je crois en la situation, même si elle est totalement folle ou à mon désavantage, ça ne me pose aucun problème, mais vraiment aucun. Mais même dans la vie d'ailleurs, je n'ai pas tellement le sens du ridicule, ni de la fragilité, ni de tout ça. Après, il y a des limites évidemment. Si, à un moment donné, ça me met mal à l'aise ou si je trouve que c'est un humour vulgaire, lourd, si ça ne me fait pas rire, je ne le ferai pas. Et sur cette série-là, les comédiens ont des séances de lecture et on a la possibilité de refuser les textes. C'est un luxe absolu et c'est surtout d'une très grande intelligence parce qu'on ne peut pas défendre un texte qui ne nous plaît pas, ce n'est pas possible.


En parallèle à Scènes de Ménages, les téléspectateurs ont également pu vous retrouver sur Canal+ dans Maison Close. C'est la première fois qu'une création originale Canal+ remporte un tel succès. À quoi attribuez-vous ce succès ?

Maison close saison 1
Il y a deux raisons principales. Je pense que le sujet-même était suffisamment sulfureux pour que les gens aient très envie de regarder la série. Toute la communication a été extraordinaire, ils ont fait un travail absolument fabuleux et l'image est d'une telle beauté. La caméra de Mabrouk El Mechri est incroyable. Je pense que c'était digne d'un long métrage, une merveille quoi ! Après, ceux qui sont restés, c'est ceux qui ont aimé réellement la série. Ils ont accroché à l'histoire, aux personnages de femmes qui sont absolument fabuleux. Après il faut tenir, parce que c'est quand même très violent et extrêmement cruel [...]

Valérie Karsenti


Comment est-ce qu'on passe d'un rôle de femme un peu naïve à celui d'une femme autoritaire ?
On suit ce qui est écrit. C'est tout bête, c'est comme un musicien qui va à un moment donné jouer quelque chose de très léger et ensuite se retrouver dans un orchestre à jouer du Wagner. C'est exactement la même chose, après, il faut avoir le goût de la composition. Moi, j'adore composer. Je serai bien emmerdée si on me disait : "J'ai écrit un rôle pour toi, je me suis inspiré de toi, c'est toi". Je serai complètement angoissée.

Hortense, saison 2 Maison close


Vous aimez vous insérer dans des personnages totalement différents de vous...
Forcément, j'y mets des choses personnelles dans les deux. Ça a été plus flagrant probablement pour moi avec Hortense parce que je suis allée chercher des choses douloureuses alors que Liliane, c'est plein d'inspiration différentes mais je ne peux pas dire que je sois allée chercher des choses personnelles. Mais surtout on s'inspire de ce qui est écrit. Pour Hortense, quand j'ai lu le premier scénario, j'ai vu sa relation aux autres, je me suis dit bon, elle terrifie tout le monde et puis j'ai vu comment elle était maltraitée, et je me suis d'accord, elle est terrifiée elle-même et j'ai basé tout le personnage là-dessus. Quelqu'un qui est terrifié et qui terrifie les autres par peur qu'on la blesse encore plus.

Hortense n'est jamais très tendre avec les filles mais pourtant on s'attache à elle. Comment expliquez-vous ce paradoxe ?
J'espère qu'on s'attache à elle. Parce que s'il s'agissait seulement de faire la grosse méchante, ce ne serait pas vraiment intéressant. Hortense n'est pas tendre avec les filles pourquoi ? Parce que ce que vivent les filles, elle l'a vécu avant donc elle n'a pas de compassion. Elle ne se dit pas "oh, là, là, les pauvres chéries", elle en vient. Leur quotidien, ça a été son quotidien et même probablement pire. C'est une femme qui n'a plus de corps, alors qu'elle a été pute, c'est paradoxal. Elle est totalement armurée. Et en même temps, à l'intérieur, il y a, ce que dit son frère d'elle, il y a un "coeur de collégienne". Donc dans ce milieu-là, avoir un coeur de collégienne, ça veut dire être normalement détruite en très peu de temps. Elle a simplement une position de pouvoir qui lui permet pendant un temps pas très long de tenir, parce qu'on s'aperçoit que c'est son frère qui l'a mise là et que sans son frère, elle n'est rien.
[...]
Valérie Karsenti

extrait interview Rappels 2012

En deux ans et trois rôles majeurs, la télévision a offert une popularité nouvelle à cette authentique comédienne de théâtre. Quadragénaire épanouie, Valérie Karsenti profite pleinement de ce nouveau terrain de jeu. Et n’oublie pas tout ce qu’elle doit au théâtre.

Valérie Karsenti dans Les hommes de l'ombre

Rappels. Depuis deux ou trois ans, vous êtes particulièrement gâtée par la télévision: entre Scènes de ménages, Maison Close et Les Hommes de l’ombre, vous multipliez les succès…
En ce moment, j’ai beaucoup de chance, oui! C’est une période assez magique. Parce que, moi qui n’ai pas tourné pendant des années, je ne pensais plus que ça pourrait m’arriver. Je n’en souffrais pas parce que j’étais énormément gâtée au théâtre. J’adorais ça et j’y ai été très heureuse. Mais je ne faisais que ça. Ce que je vis depuis quatre ans est donc un peu une surprise.
D’autant plus qu’à force, j’avais développé une vraie peur de tourner. Quand je passais des castings, je me trouvais mauvaise. La plupart du temps, les projets ne m’intéressaient pas. Au fond, je pense que je n’avais pas réellement l’envie de tourner.




Scènes de ménage Liliane José

 

Quel a été le déclic?
Mon agent m’a beaucoup encouragée. Pendant des années, elle invitait beaucoup de gens de l’image à me voir au théâtre donc, finalement, je n’étais pas une totale inconnue pour eux. Et, en fait, dès que j’ai commencé à tourner, j’ai immédiatement adoré ça. J’ai d’abord fait quelques petits rôles au cinéma avant de décrocher le rôle de Lili dans Scènes de ménages. C’est de la comédie, qui fonctionne sur l’impulsion, la rapidité, le petit grain de folie. C’est un univers que je connaissais pour l’avoir pratiqué souvent au théâtre.
Puis, presque dans la foulée, j’ai été choisie pour Maison Close. Et j’ai senti que je n’avais plus peur, que l’envie était plus forte que tout.


Saison 2 Maison close


Ce sont deux univers très différents…
Oui. D’ailleurs, pour Maison Close, je pensais être une erreur de casting… Je me disais “Bon ! Sur un malentendu…”. Plus sérieusement, ce personnage me paraissait tellement noir que je n’étais pas sûre d’avoir de quoi le nourrir. Mais en réalité j’ai puisé des choses très personnelles, je me suis servie de ce qu’il y avait de plus fragile en moi pour oser la noirceur d’Hortense et j’ai adoré jouer cette femme. Elle est passionnante parce qu’elle est complexe, violente et donne envie de savoir ce qui se dissimule derrière son armure.


C’est assez rare pour une comédienne de triompher coup sur coup dans trois registres aussi différents que ceux de Scènes de ménages, Maison Close et Les Hommes de l’ombre. Comment expliquez-vous cela?
C’est une chance absolue! Mais je suis persuadée que le théâtre y est pour beaucoup. J’y ai appris à faire un travail de composition, à m’effacer derrière un personnage. Cette façon de travailler est essentielle pour moi. Les années passées sur scène m’ont permis d’explorer une grande palette de jeu. Ce que je n’aurais probablement pas pu faire si j’avais commencé à tourner très jeune. A vingt ans, on est un peu prisonnier de son physique et de son emploi. C’est incontournable.
J’ai eu la chance de pouvoir apprendre mon métier au théâtre. De pouvoir passer d’un univers à un autre, de découvrir le plaisir de la composition. D’apprendre à oublier les questionnements liées à ma propre image. Pouvoir me libérer de cette inquiétude a été un apprentissage très important pour moi. Je comprends maintenant que ce qui m’effrayait dans le travail avec la caméra, c’est que j’étais regardée de trop près. J’ai longtemps gardé beaucoup de pudeur par rapport à ça, alors qu’au théâtre j’avais le sentiment d’être chez moi, j’étais à l’aise.

[...]

Des hommes de l'ombre à Maison close

  extrait interview tvmag 2013

[...]Valérie Karsenti, comment se glisse-t-on dans la peau d'une tenancière de maison close, qui n'est pas un métier ordinaire ?C'est mon métier. Je n'ai pas besoin d'aller rencontrer les professionnels pour les interpréter. Imaginez que je joue une psychopathe... Il m'arrive de m'inspirer d'un type de comédienne avec un type de rôle. Une peinture peut me nourrir intérieurement plus qu'une explication ! Ensuite je m'appuie sur le travail de mes partenaires, sur le texte, sur les directives du réalisateur.

Vous êtes passée du personnage de Liliane, dans Scènes de ménages, à Hortense. Avez-vous vite trouvé vos marques ?
Maison close
Je voulais le rôle ! J'ai passé une scène d'essai qui m'avait semblé facile. Mais ensuite je me suis angoissée. Physiquement je me trouvais légère. Je suis petite, mince, je dégage du joyeux, du positif... Je voulais rendre ce personnage lourd et torturé. J'ai demandé de l'aide à la costumière, au coiffeur et au maquilleur. Une fois les vêtements et la coiffure trouvés, ça a été facile. Le décor d'un palais de Lisbonne est un véritable écrin, l'écriture magnifique et l'équipe que dirige Mabrouk El Mechri formidable.

L'occasion de saluer le travail de la créatrice des costumes Sophie Dussaud et son équipe:
Costumes Maison close



Est-ce que Liliane, dans Scènes de ménages, a été aussi complexe à construire ?
Valérie Karsenti Scènes de ménages

J'adore faire le clown et Liliane est un clown poétique. Là encore j'ai recherché les vêtements et le maquillage qui pouvaient correspondre à cette esthéticienne forcément apprêtée qui aime la vie. Je lui ai construit son univers. Mais c'est rare que deux séries où l'on joue soient aussi opposées et diffusées en même temps. Le contraste est saisissant.   [...]
Saison 2 Maison close


Télécâble Sat Hebdo «Maison close», Valérie Karsenti de Liliane à Hortense

Dans la saison 2 de «Maison close», Valérie Karsenti, la célèbre Liliane de «Scènes de ménages», revient, glaciale, dans la peau d’Hortense, une directrice de bordel.
Valérie Karsenti

Corsetée dans une robe noire, il est difficile de reconnaître Valérie Karsenti dans la saison 2 de Maison close qui met en scène la vie d’une maison close au XIXe siècle. Son personnage d’Hortense est tellement loin de celui, volubile, de Liliane dans Scènes de ménages sur M6. De l’exubérance à l’austérité, la comédienne a cette faculté de passer d’un état à un autre avec une aisance époustouflante.
Maison close

Hortense et Liliane : ces deux rôles complètement opposés vous ont été confiés pratiquement en même temps…
Oui. Mais Mabrouk El Mechri, le metteur en scène de Maison close, ne m’avait jamais vue en Liliane et les producteurs de Scènes de ménage ne m’avaient jamais vue en Hortense. C’est une chance car il est compliqué pour un réalisateur de garder suffisamment d’imagination pour vous projeter dans des personnages aussi différents.
Scène de ménage Liliane José

Comment avez-vous abordé ce nouveau rôle, éloigné de votre tempérament joyeux ?
Je suis petite, je parais fragile et j’ai un côté joyeux. Je n’avais pas le profil d’une Hortense, grande, rigide, blessée. Quand j’ai su que j’étais embauchée, j’ai eu un moment de doute. Comment être crédible ? Le maquillage, la coiffure, les costumes m’ont aidée à composer mon personnage. Et une fois dans les décors, un magnifique palais à Lisbonne, l’inspiration est venue encore plus forte.
Le noir de maison close...

Qu’est-ce que ce personnage vous a apporté ?
Une libération. Pendant le tournage, je me suis sentie affranchie du regard des autres sur ma féminité. Ne plus s’occuper de savoir si on est jolie, charmante, et toutes ces conneries, c’est libératoire. 
Valérie Karsenti Maison close


Dans l’épisode 5, vous êtes particulièrement malmenée. Comment avez-vous vécu ces scènes violentes ?
J’adore tout ce qui m’implique physiquement [...]. Ce qui me touche dans Maison close, c’est le combat de ces femmes pour garder une liberté. Je me sens concernée, indépendamment de cette série, par la violence faite aux femmes.
Hortense Liliane Appoline

Quelques costumes de Maison close pour Valérie Karsenti

Costumes Maison close saison 2

Valérie Karsenti

Valérie Karsenti dans Maison close

Valérie Karsenti

  Interview valérie Karsenti Toute la télé

Tony Cotte : À son arrivée dans la case du 20 heures, Scènes de ménages n’a eu de cesse d’accroître son audience. Vous attendiez-vous réellement à un succès lors de vos premiers tournages ?
Valérie Karsenti : Quand j’ai commencé, je ne pensais pas du tout aux chiffres. J’étais concentrée sur le travail à fournir. Dans la comédie, le plus dur est de faire rire mais aussi d’arriver à faire des choses poétiques, fine, originales et de créer des personnages sans donner l’impression de déjà-vu. Même si je suis de nature naïve, j’ai toujours cru au succès de Scènes de ménages.
Liliane José Scènes de ménages

En quoi ce projet vous a séduit à l’origine ?
J’ai fait beaucoup de théâtre depuis 12 ans, dont énormément de comédies. À mon sens, c’est un art majeur et très noble. Dans Scènes de ménages, il y avait l’idée de développer un personnage sur une multitude de petites histoires, soit un défi plus intéressant que capturer un simple instant d’une vie pour les besoins d’un téléfilm. Avec Frédéric Bouraly (interprète de José, ndlr), nous nous sommes tout de suite trouvés, nous avons même passé les essais ensemble.
Peut-on décrire Liliane à mi-chemin entre une Bree Van De Kamp et les personnages de bourgeoise coincée interprétés par Carole Bouquet ?
Maison close
(Surprise) Je ne me rends pas compte. Je n’ai aucun recul sur ce que je fais. Je n’ai pas de référence par rapport à des héroïnes existantes ou d’autres actrices. En revanche, je me suis inventée Liliane comme ces petites femmes dans le métro, tirées au cordeau, les ongles et le brushing impeccables et dont on se demande comment elles arrivent à marcher avec leurs talons hauts. Elles sont « niquels », mais en même temps on sent une faille, comme un état dépressif. Pour moi, Liliane tient à bout de bras sa vie, son rêve de famille, son pavillon et son petit travail, et faire en sorte que l’ensemble soit joli. C’est une énergie énorme et derrière se cache une dépression presque latente qui m’émeut et me fait rire.
Jusqu’à quel degré représente-t-elle un rôle de composition ?
J’ai deux enfants et je roule en scooter. Au grand désespoir de ma mère, je ne suis pas très féminine. Je porte souvent des baskets et un jean. À vrai dire, ça demande beaucoup de travail de me mettre dans la peau de mon personnage (rires).

Pouvez-vous décrire une journée type sur le tournage de Scènes de ménages ?
Les matins débutent toujours par un débriefing du texte, afin de l’améliorer en fonction des cas ou de proposer des idées à Francis (Duquet, réalisateur) en complément. S’ensuivent les essayages des costumes, mon personnage étant assez délirant avec ça, avant le tournage à proprement parler. En fonction du minutage, nous bouclons entre 8 et 10 épisodes par jour. C’est un rythme très physique, mais ça passe vite et le tout dans une très bonne ambiance.
Étant donné que vous n’êtes jamais réunis avec les autres couples, entretenez-vous des rapports avec les différents comédiens de la série ?
Oui, même si sur le tournage, on ne se voit pas. Disons que l’on se croise comme dans les familles, soit lors des grandes occasions. L’équipe technique permet de faire le lien, ils nous racontent ce que les autres ont vécu. Entre comédiens, on fait des dîners de temps en temps. Nous nous voyons également lors des conférences de presse ou quand l’un de nous est au théâtre.
2000 épisode mars 2013
Gérard Hernandez nous a confié qu’il lui arrivait de refuser certains textes, notamment s’ils comprennent des blagues liées au physique. Est-ce également votre cas ?
Aucun texte n’est imposé aux acteurs, c’est l’une des qualités de cette production. Lors des journées de lecture, les auteurs, les metteurs en scène et les acteurs sont réunis. Pour une simple raison, si une personne n’est pas d’accord, elle a l’occasion de le dire. Tout le monde est écouté. Avec Frédéric Bouraly, nous n’aimons pas le vulgaire. Nous adorons le méchant et le dépressif, mais les choses grasses ne nous font pas rire. À partir de ce moment-là, il est difficile de défendre un texte auquel on ne croit pas.
Vous êtes créditée en tant qu’auteure. Pouvez-vous revenir sur cette fonction ?
Quand on a été engagés avec Frédéric, nous souhaitions écrire certains de nos textes. Mais entre ma vie personnelle, les autres contrats et la difficulté de cet exercice, j’ai abandonné l’écriture. Je peux cependant soumettre des idées et improviser aussi. C’est pour cette raison que nous avons des sketches plus longs que les autres.

Les téléspectateurs peuvent vous retrouver sur Canal + les lundis dans Maison Close, dans le rôle de Hortense, « la maquasse ». Passer d’un extrême à l’autre n’est-ce pas trop difficile en tant qu’actrice ?
C’est le luxe absolu. J’ai été libérée de Scènes de ménages un peu plus tôt après la première saison pour me rendre à Lisbonne, pour le tournage de Maison Close. J’avais lu les premiers scénarios en amont, je savais dans quel univers j’allais tomber, très violent et très dur. Passer d’un personnage profondément bon à une personne torturée et calculatrice est un rêve. J’avoue par contre que le retour sur le tournage de Scènes de ménages, n’a pas été facile. Je venais de quitter un tournage extraordinaire, mais très dur de par l’ambiance et de ce que l’on racontait.
Hortense est décrite comme la maîtresse du Paradis, établissement qu’elle dirigerait d’une « main de fer ». Pourtant, elle apparaît davantage comme une victime...
C’est tout le paradoxe du personnage. Elle n’est pas vraiment une victime : elle terrorise car elle est elle-même terrorisée. Elle se bat en permanence pour arriver à ne pas se faire agresser, voler et violer. Elle subit des pressions. Toutes les femmes de la série passent leur temps à essayer de récupérer de la liberté et à se défendre, des hommes notamment. Hortense n’y échappe pas.
Prime Scènes de ménage

En parallèle à Maison Close et Scènes de ménages, vous êtes à l’affiche du « Grand écart » au Théâtre de la Madeleine. Quels arguments donneriez-vous pour pousser les spectateurs à vous retrouver sur scène ?
C’est une pièce que j’ai lue en 2007. Elle me touche beaucoup et évoque la transmission, la famille les douleurs que le manque peut occasionner également. Il s’agit d’une rencontre entre un couple de Provence et un grand artiste qui vient de New York. C’est un choc de deux mondes, mais tous sont liés en réalité. C’est à la fois émouvant et très drôle. Cela faisait trois ans que l’on nous proposait des projets en commun avec François Feroleto, mon compagnon. On fait appel à une intimité qui n’a rien à voir avec intimité personnelle. Il y a une impudeur à jouer des choses devant les autres, mais on se sent en confiance face à la personne que l’on aime. C’est assez particulier, mais je trouve cette expérience également excitante.
En 2003, vous obtenez le Molière de la « Révélation féminine ». Ce prix a-t-il eu une réelle influence sur votre carrière ?
Je jouais depuis un moment. Le petit milieu du théâtre me connaissait déjà, donc il n’y a pas eu d’influence suite à ce prix. En revanche, bizarrement, ça a validé quelque chose par rapport aux gens de l’image. Ça leur a permis d’avoir un repère par rapport à mon talent éventuel. J’ai eu alors plus de rendez-vous et à partir de 2004 j’ai commencé à vraiment tourner ! Je dois beaucoup à ce Molière.


Mise à jour, article TV Figaro 16 juin 2013
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Malheureusement Canal+ a décidé d'arrêter « Maison close ». Un commentaire ?
Ce fut une expérience extraordinaire, avec ce personnage extrême de noirceur et de complexité. L'arrêt de « Maison close » est à la fois une tristesse, car je n'avais pas fait le tour du personnage, et en même temps une occasion de passer à autre chose.
Comment vivez-vous la popularité générée par « Scènes de ménages » ?
On en fait tout un plat, mais, dans la réalité, cela ne change rien. Ce n'est pas quelque chose de palpable. Et je ne fais pas ce métier pour ça. Ce qui m'intéresse, c'est le plaisir que je vais pouvoir procurer en jouant. Chaque expérience me nourrit et me conduit vers l'expérience suivante. Maintenant, il est vrai qu'il s'agit d'un rôle qui se trouve être à la télévision chaque jour dans une série qui cartonne. Cela procure une popularité à laquelle on ne peut pas accéder par le seul théâtre.
Justement, vous venez de diriger une « Master Class de théâtre » avec des élèves comédiens...
Il y a peu de passages de flambeau dans ce métier. La plupart des jeunes élèves acteurs sont « seuls ». La « Master Class » proposée par La Chaîne théâtres [diffusée demain à 18 h 35 sur cette chaîne disponible sur le canal 28 du satellite Fransat] vient combler un manque. Je leur dis d'oser tout, de cultiver leur don. C'est une main tendue vers eux et cela me fait avancer aussi.
À savoir
Valérie Karsenti a un emploi du temps très chargé puisqu'elle tournera cet été la saison 2 de la série Les Hommes de l'ombre, destinée à France 2. Ensuite, de septembre à décembre, elle reprendra les tournages de Scènes de ménages. Elle a aussi un projet au théâtre pour début 2014.

Vous continuez aussi Scènes de ménages...
Je viens tout juste de commencer les tournages de la cinquième saison. Je suis heureuse de retrouver ce personnage, que j'adore. Elle me fait rire. Je joue avec un partenaire qui est aussi un ami et je m'amuse toujours autant.
Regardez-vous la série?
Non, je ne connais pas la moitié de Scènes de ménages! D'abord parce que je n'ai pas le temps et aussi parce que, quand je regarde, je ne vois que le travail et je suis très critique. Cela ne m'empêche pas parfois d'éclater de rire!
Propos recueillis par Emmanuelle Litaud
À savoir
La cinquième saison de Scènes de ménages, dont le tournage vient de commencer, comptera 32 jours de tournage, qui s'étaleront jusqu'au 18 juillet. Pour jongler au mieux avec les agendas surchargés des comédiens, ces derniers ne tournent jamais plus de deux jours par semaine.

« Scènes de ménages », Valérie Karsenti et Frédéric Bouraly alias Liliane et José
Comme pour les articles concernant la carrière de Valérie Karsenti au théâtre et au cinéma, j'essaierai de le mettre à jour régulièrement en fonction de son actualité!

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