Bernard Pisani, le metteur en scène de « L'Amour masqué », qui interprète également le rôle du baron d'Agnot en a fait une belle production, avec ce qu'il faut de dérision pour cette période de l'année, son rôle et celui de l'interprète en particulier (Franck Cassard) auront réservé de beaux rires!
La Région supprime son soutien à l’activité lyrique
du Grand Théâtre de Tours. Un coup dur pour son directeur, Jean-Yves
Ossonce :
Aux mêmes maux, les mêmes remèdes. Au moment même où l'Orchestre
national d'Ile-de-France manifeste devant le ministère de la Culture
pour protester contre l'amputation massive de ses subventions, la région
Centre décide de supprimer purement et simplement l'aide accordée au
Grand Théâtre de Tours au titre du soutien à la production lyrique.
Une perte sèche de 150.000 € soit 15 % de la partie du budget consacré à
l'ensemble des activités artistiques à l'exclusion de la mission
symphonique.
Directeur de l'Opéra de Tours et de l'Orchestre symphonique, Jean-Yves
Ossonce vit d'autant plus mal cette décision qu'il l'a apprise le
30 novembre soit deux petites semaines avant qu'elle ne soit entérinée
par la région lors de l'examen de son budget primitif.
« C'est
d'autant plus dommageable que la programmation est déjà plus qu'avancée
pour 2013 voire 2014. Des contrats ont été signés ; il n'est pas
possible de supprimer les représentations qui ont déjà été arrêtées »,
indique-t-il. Le directeur artistique explique que les participations
de l'État et des différentes collectivités locales n'ont guère ou pas
augmenté au cours de ces dernières années :
« Cela ne nous a pas
empêchés de développer nos activités et de conforter notre image au
niveau national mais la suppression de cette aide à la production, qui
existait depuis huit ou neuf ans, va sérieusement nous fragiliser. »
Le journal le Figaro classait cette année l'opére de Tours dans sa catégorie "ils font des miracles" et écrivait "Ici
le directeur est aussi le chef d'orchestre. Jean-Yves Ossonce, fou
d'opéra, fait corps avec la maison qu'il dirige. Avec une misère, il
maintient l'ambition artistique et confronte son orchestre aux œuvres
les plus difficiles avec exigence et intégrité."
Nul doute qu'il faudra croire encore plus aux miracles désormais...