Une place à prendre, J. K. Rowling

Un des titres attendus de la rentrée littéraire 2012 que j'ai eu la chance de lire grâce à l'opération :
Match de la rentrée littéraire
 un grand merci à eux pour cette belle opération!

et dans le cadre des challenge autour de cette rentrée littéraire



Présentation de l'éditeur d'Une place à prendre - The Casual Vacancy

Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie. Attendue de tous, J.K. Rowling revient là où on ne l’attendait pas et signe, avec ce premier roman destiné à un public adulte, une fresque féroce et audacieuse, teintée d’humour noir et mettant en scène les grandes questions de notre temps.

Traduction de P. Demarty
Editions Grasset, septembre 2012
J. K. Rowling

L'incipit d'une place à prendre

Barry Fairbrother ne voulait pas aller dîner. Une migraine épouvantable le harcelait depuis le début du week-end, et il était embarqué dans une course contre la montre pour rendre un article à temps avant le bouclage du journal local. Mais sa femme s'était montrée un peu sèche et distante au cours du déjeuner , et Barry en avait déduit que la petite carte offerte pour leur anniversaire de mariage ne l'avait en rien absous du crime dont il s'était rendu coupable en s'enfermant toute la matinée dans son bureau.


Mon avis sur Une place à prendre, J. K. Rowling


Ma rencontre avec cette auteure, c'est bien sûr celle avec Harry Potter, ou plus exactement, un enfant de mon entourage, pas spécialement fan de livres qui ne lâchait plus un gros volume... Piquée par la curiosité, je l'avais questionné et lui avait emprunté ce livre.... Séduite, j'avais ensuite enchainé avec les autres volumes de la série. Un peu lassée au tome 5, la noirceur des dernières aventures m'avait moins conquise, contrairement aux trois premiers volumes des aventures à l'école des sorciers qui restent mes préférés.
Et voilà que l'on annonce partout la sortie du premier livre pour adultes de JK Rowling et qu'il se trouve dans la liste des partenariats, ni une, ni deux, lançons-nous dans la lecture!

Un gros volume (682 pages!) où l'action se concentre dans une petite ville du sud-ouest de l'Angleterre , où la mort d'un notable fait ressurgir convoitise, jalousie, haine féroce. Entre secrets de famille et misère sociale, cela devient vite sombre, très sombre, tout y passe, violences conjugales, drogue, viol, auto-mutilation, alcool, j'en passe et des meilleures, vous aurez droit à tout... Un tout qui fait un peu trop...

Cela-dit, les 600 et quelques pages défilent très vite,j'ai bien accroché au début,  la présentation des personnages par rapport à leurs réactions face à la mort de Barry, les portraits d'ados bien croqués, et puis le soufflet est retombé,  j'avoue avoir lu certaines pages un peu en diagonale, avant de lire d'une traite la dernière partie.
Noir c'est, noir cela reste. Pas de petite note positive ou d'espoir, on enchaîne les situations et les personnages les plus terribles les uns que les autres, jusqu'à une fin particulièrement dramatique, peinture de la société certes, mais d'une société dont on n'aurait gardé que le pire...sans trop bien savoir quel est le but recherché... Bref, avis mitigé, peut-être que si j'avais su à quoi m'attendre je l'aurais davantage apprécié.

La note sur 20 demandée par Priceminister : 12/20

J'ai pensé à la lecture au film Ça commence aujourd'hui réalisé par Bertrand Tavernier avec Philippe Torreton qui m'avait beaucoup marquée, à redire dans quelques temps, mais je pense qu'Une place à prendre me laissera moins de souvenirs.



D'autres avis : 
Christopher Brookmyre dans The Telegraph. "Il y a beaucoup de violence - domestique, sexuelle, sociale - dans ce roman. Mais justice n'est jamais rendue, aucune solution n'est apportée [...] Une place à prendre nous démontre que la magie, ça n'existe pas".

et dans le cadre d'une lecture commune sur .livraddict.
Mes lectures de cette rentrée littéraire:






 

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