Un chapeau de paille d'Italie, Bouillon, CDRT, nouvel olympia Tours


L'ouverture de saison au CDRT (centre dramatique régional de Tours) Nouvel olympia se fera avec : Un chapeau de paille d’Italie de Eugène Labiche, mis en scène par Gilles Bouillon


Et pour nous faire patienter jusqu'à la première, l'équipe du théâtre propose chaque jour sur leur page facebook une petite vidéo sur les coulisses de cette création.
C'est à découvrir ici:
Nouvel-Olympia-cdr-de-Tours
Quelques extraits du dossier de presse pour patienter :
Un chapeau de paille d’Italie de Eugène Labiche, mis en scène par Gilles Bouillon
Dramaturgie, Bernard Pico - Scénographie, Nathalie Holt - Costumes, Marc Anselmi - Lumière, Michel Theuil - Musique, Alain Bruel - Assistante mise en scène, Albane Aubry - Maquillages et coiffures, Eva Gorszczyk - Régie Générale, Laurent Choquet - Construction du décor, réalisée par l'équipe technique du CDR de Tours sous la direction de Pierre-Alexandre Siméon.
AVEC
Frédéric Cherboeuf, Fadinard
Jean-Luc Guitton, Nonancourt
Cécile Bouillot, La Baronne
Stéphane Comby, Tardiveau
Xavier Guittet, Beauperthuis
Denis Léger-Milhau, Achille
Léon Napias, Emile
Marc Siemiatycki, Vézinet
ET LES COMEDIENS DU JEUNE THEATRE EN REGION CENTRE
Clément Bertani, Bobin
Camille Blouet, Clara
Juliette Chaigneau, Anaïs
Laure Coignard, Virginie
Julie Roux, Hélène
Mikael Teyssié, Félix
Charlotte Barbier, Femme de chambre
ET
Alain Bruel, Musicien

CRÉATION du 10 au 26 octobre 2012 au CDR DE TOURS THEATRE NOUVEL OLYMPIA

REPRISE du 14 novembre au 16 décembre 2012 au THÉÂTRE DE LA TEMPÊTE  LA CARTOUCHERIE, 75012 -

TOURNÉE NATIONALE de janvier 2013 à mai 2013

Un chapeau de paille d'Italie, Labiche

Un chapeau de paille d'Italie : comédie en 5 actes d'Eugène Labiche (1815 – 1888), écrite en collaboration avec Marc-Michel.
C’est le matin du jour où Fadinard va se marier que son cheval mange le chapeau de paille d’une jeune femme, Anaïs, en tendre conversation avec son amant. Anaïs et son amant suivent Fadinard jusque chez lui, et refusent de quitter les lieux tant que Fadinard n’aura pas remplacé le chapeau par un autre identique, car Anaïs a un mari jaloux, qui s’étonnerait de cette disparition.  Fadinard, sans rien dire à sa noce qui le suit partout, part à la recherche d’un chapeau jumeau. Sa quête le mène chez une modiste, puis chez une baronne et enfin chez un monsieur seul. À chaque fois la noce débarque sur ses talons, semant invariablement le trouble.

Un cheval mange un chapeau et la noce s’emballe pour deux heures… A la poursuite du chapeau volage et volant comme une chimère, les invités naviguent sans boussole et le beau-père menace à la cantonade : «Tout est rompu » ! Un chapeau de paille d’Italie tient dans ce raccourci ébouriffant : une cause minuscule, des effets démesurés. [...] A toute vitesse. Il faut aller vite. Une frénésie bondissante emporte les personnages, les mots et les choses. Une énergie à très haute fréquence, un tempo qui ne faiblit pas. (...] Plus proche de l’humour fou des Marx Brothers encore que de Kafka ! J’ai toujours été sensible à la façon dont le théâtre s’empare des éclats et des excès de la farce. Entre le fou rire et le chaos. Le burlesque chez Labiche conjugue la virtuosité verbale et l’énergie du geste, le mouvement et l’engagement « athlétique » des acteurs dans le jeu, le rire irrésistible et l’audace, la violence même, et l’extravagance qui conduit, sinon toujours au bord de la folie, du moins à la révélation soudaine de l’inquiétante étrangeté des êtres et des choses. Un chapeau de paille d’Italie fait feu du rêve comme du rire, avec ses coq-à-l’âne, son usage immodéré du non-sens, ses quiproquos, ses substitutions en chaîne, son fétichisme des objets, son retour du refoulé et sa fantasmagorie d’univers virtuels. Des trouvailles qui anticipent, dirait-on, les trouvailles surréalistes et celles du théâtre de l’absurde. On pense à Ionesco, à Vitrac, et ce n’est pas par hasard que le surréaliste Philippe Soupault s’intéressait tant à Labiche ! Ce n’est pas un hasard non plus si René Clair et Nino Rota ont tiré du génial vaudeville de Labiche, l’un, un film burlesque (muet), l’autre un opéra (chanté). Mouvement pur et élan musical ! Gilles Bouillon

Un chapeau de paille d'Italie, Bouillon, CDRT, nouvel olympia Tours Mise à jour : mon petit mot d'après représentation :

 Beau début de saison!
Que retiendrai-je de ce spectacle mis en scène pas Gilles Bouillon?
- Un décor ingénieux, aux nombreuses portes, qui virevolte comme les acteurs pour récréer les différents (et nombreux) lieux de l'action, de la maison du futur marié, au salon de la baronne, de l'atelier de la modiste, à la chambre du mari de la propriétaire du chapeau (ah, le costume dudit mari... grand moment de rire....!), la place et toute sa poésie (les arrosoirs...), des costumes donc, particulièrement bien trouvés, plusieurs changements pour certains comédiens, et des visuels qui resteront en mémoire, bravo à toute l'équipe de l'ombre du CDRT!

- Un duo d'acteurs qui mène le bal, Frédéric Cherboeuf, en Fadinard et Jean-Luc Guitton, en Nonancourt, tous deux particulièrement impressionnants d'énergie et d'humour, bravo bis! Un plaisir aussi de retrouver les comédiens appréciés dans Cyrano dans d'autres rôles et de découvrir d'autres facettes de leur talent!
- la musique, omni-présente dans cette production qui prendrait parfois des allures de comédie musicale ou d'opérette, comédiens-choeurs, comédiens-musiciens,

extrait article NR
 Pour le Labiche, il a fallu, bien évidemment, travaillé la musique. « Dans un vaudeville, continue Bernard Pico, il y a des couplets chantés empruntés à des airs connus de l'époque. Là, nous n'avions pas envie de reprendre ces airs. Alain Bruel a ainsi composé une musique pour les comédiens. » Pour l'occasion, chacun des acteurs a repris (ou appris) un instrument. Et pris des cours de chants, trois fois par semaine.
> Pour la scénographie, Nathalie Holt a dû faire avec un élément incontournable : la tournée à venir. « Nous avons pensé en fonction des lieux. Il était nécessaire de pouvoir jouer dans n'importe quel théâtre. » La scénographe pense les décors à l'aide de six panneaux recto-verso. L'action va vite ; les décors sont très mobiles. « On ne surcharge pas le décor. Par goût », ajoute Nathalie Holt.
> Dans la mise en scène de Gilles Bouillon, inspirée aussi du cinéma muet, la lumière renforce l'action. « Chaque acte a une couleur dominante », explique Michel Theuil, l'éclairagiste.
> Quant aux costumes, il y en a une quarantaine.

Un chapeau de paille d'Italie au Nouvel Olympia... par tvtours

Portes ouvertes à l'opéra de Tours Rigoletto

Et pour patienter  avant la reprise cette fois de l'opéra, journée portes ouvertes samedi prochain pour découvrir les coulisses du grand théâtre de Tours et de la production à venir de Rigoletto:
portes ouvertes opéra de Tours

Rigoletto opéra de Tours Ossonce


Opéra en 3 actes de Giuseppe VERDI (1851), Livret de Francesco Maria Piave, d'après "Le roi s'amuse", de Victor Hugo
décors, costumes et accessoires Opéra de Tours ,  co-production :Opéra de Limoges et Opéra de Reims

Direction Jean-Yves Ossonce
Mise en scène et lumières François de Carpentries
Décors et costumes Karine Van Hercke
Avec :
Le Duc de Mantoue Christophe Berry
Rigoletto Nigel Smith
Gilda Sabine Revault d’Allonnes
Sparafucile Choul Jun Kim
Maddalena Aude Extremo
Comte Monterone Ronan Nédélec
Orchestre Symphonique Région Centre – Tours, Chœurs de l’Opéra de Tours

 

 


 
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