Le musée Saint-Martin regroupe les vestiges
archéologiques des basiliques successives, élevées sur le tombeau de
saint Martin, comptant parmi les plus grandes basiliques d'Europe.
Il occupe l'ancienne chapelle Saint-Jean, dépendance du cloître de la basilique.
Martin est inhumé le 11 novembre 397, à Tours dans une modeste nécropole située sous l’actuelle rue des Halles. En 437, l’évêque Brice fait couvrir le sarcophage par une petite chapelle en bois.
L ’évêque saint Perpet, vers 470, donne un élan décisif au culte du saint en faisant construire un édifice grandiose en pierre, richement orné. Grégoire de Tours en donne une description précise dans son Historia Francorum vers 572.
Suite aux incendies et aux sacs normands du IXe siècle, le trésorier Hervé décide en 1003, une reconstruction complète de la basilique. Cet immense édifice roman est à rapprocher des grandes églises de pèlerinage comme l’église de Saint-Sernin de Toulouse construite à partir de 1070
Bâtie
au XIIIe siècle, la chapelle qui abrite le musée a sans doute succédé au baptistère qui
fut fondé à la fin du VIe siècle par l'évêque-historien Grégoire de
Tours et consacré par des reliques de saint Jean-Baptiste et de saint
Serge. Ce baptistère abrita les reliques de saint Martin quand la
basilique fut reconstruite au début de XIe siècle.
L'évolution du site :
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Les différentes phases de la basilique Saint-Martin |
Restaurée à
plusieurs reprises, la chapelle du XIIIe siècle servit de salle
capitulaire. Les chanoines s'y barricadèrent en 1552 lors du pillage de
la basilique par les protestants. En 1789 lorsqu'on entreprit des
travaux de restauration, les reliques de saint Martin y furent à nouveau
déposées. La chapelle fut vendue en 1790 comme bien national.
Ne pas hésiter à pousser la porte, c'est bien là, au fond du hall!
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entrée musée Saint-Martin |