Il serait temps que je mette à jour la rubrique livres!
On va commencer par les lectures en rapport avec la préparation ou le prolongement des voyages en Italie.
Edward Bulwer-Lytton Les derniers jours de Pompei
En l'an 79, Pompéi est une cité insouciante, cosmopolite et prospère où
se nouent, comme partout, de tendres histoires d'amour, telle celle qui
unit Glaucus et Ione. Mais, jaloux, le tuteur de Ione, Arbacès, fait
tout pour s'opposer à leur amour. Ce maître es sciences occultes fait
avaler à son rival un breuvage qui donne tous les symptômes de la folie.
Condamné pour un meurtre qu'il n'a pas commis, Glaucus est jeté dans
l'arène en pâture à un lion étrangement indifférent. C'est qu'une menace
plane sur la ville...
Les Derniers Jours de Pompéi, l'un des premiers «romans archéologiques»
du XIXe siècle, fut un ouvrage vite populaire : le lecteur de l'époque
se passionnait pour les fouilles qui venaient de commencer à Pompéi et
voyait renaître sous ses yeux une Antiquité moins figée, plus
quotidienne, que celle qu'il avait approchée jusqu'alors. Le talent de
Bulwer-Lytton brassait en virtuose les ingrédients du suspense : une
histoire d'amour contrariée, de la magie, le martyre des premiers
chrétiens, les jeux du cirque et, surtout, la catastrophe finale. La
fortune du livre se poursuivit grâce au cinéma où il connut de multiples
adaptations, notamment celles de Marcel L'Herbier et de Sergio Leone.
Edward Bulwer-Lytton (1803-1873) fut un homme politique londonien au
brillant talent oratoire. Parallèlement, il s'est consacré à la
littérature, la poésie,
les romans sociaux, les récits d'épouvante.
Mais ce sont ses romans historiques, inspirés de Walter Scott, qui ont
fait sa notoriété.
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Pompei |
Le début
DEUX ÉLÉGANTS DE POMPÉI
- Hé ! Diomède ! Soupes-tu chez Glaucus ce soir ? Ainsi parlait un jeune
homme de petite taille, vêtu d'une tunique dont les plis lâches et
efféminés témoignaient de sa noblesse non moins que de sa fatuité.
- Hélas, non, mon cher Claudius : il ne m'a pas invité, répondit
Diomède, homme de stature avantageuse et d'âge déjà mûr. Par Pollux,
c'est un mauvais tour qu'il me joue : on dit ses soupers les meilleurs
de Pompéi.
- Assurément, quoiqu'il n'y ait jamais assez de vin pour moi. Il prétend que le vin lui rend la tête lourde le lendemain matin.
- Il doit y avoir une autre raison à cette parcimonie, dit Diomède ;
avec toutes ses extravagances, il n'est pas aussi riche qu'il feint de
l'être.
Mon avis
Un roman très XIXème, mais qui reste parmi les incontournables à lire avant (de préférence pour retrouver sur place les lieux décrits dans le livre comme le temple d'Isis ou les différentes maisons, en tout cas c'est dans cet ordre lecture puis visite que je l'ai fait) ou après une visite à Pompéi, pour mettre "de la chair" sur ses ruines.
Il y en d'autres à ne pas manquer, j'y reviendrai!
Et vous, si vous avez d'autres idées de lecture en lien avec une visite à Pompéi , n'hésitez pas à nous les faire partager!
Vous trouverez d'ailleurs ici une liste dans laquelle je puise
régulièrement : bouquinbourg.
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Merci pour votre visite, à bientôt!Libellés : littérature Italie