L'enfant qui, Jeanne Benameur

Trois trajectoires, trois personnages mis en mouvement par la disparition d’une femme, à la fois énigme et clé.
L’enfant marche dans la forêt, adossé à l’absence de sa mère. Il apprend peu à peu à porter son héritage de mystère et de liberté. Avec un chien pour guide, il découvre des lieux inconnus. À chaque lieu, une expérience nouvelle. Jusqu’à la maison de l’à-pic.
Le père, menuisier du village, délaisse le chemin familier du Café à la maison vide. En quête d’une autre forme d’affranchissement, il cherche à délivrer son corps des rets du désir et de la mémoire.
Et puis il y a la grand-mère, qui fait la tournée des fermes voisines, dont le parcours encercle et embrasse le passé comme les possibles.
Porté par la puissance de l’imaginaire, L’Enfant qui raconte l’invention de soi, et se déploie, sensuel et concret, en osmose avec le paysage et les élans des corps, pour mieux tutoyer l’envol.



Mon petit mot 


Où l'on retrouve la plume particulière de Jeanne Benameur et cette nature si importante...


Tout en ellipse, en ressentit, en non-dit, voilà un livre prenant sur la perte, proche du deuil, l’absence...  et la reconstruction, la renaissance.

Beaucoup de poésie, de musicalité, dans les réflexions de l'un ou l'autre de ces personnages, on les suit dans la forêt, au bord de la rivière, et surtout dans leurs constructions imaginaires.
Le pouvoir des mots, de la langue, du monde intérieur, de ces chiens et maisons rêvés... 


Un livre qui questionne, qui laisse un peu songeur... mais sur une impression tout à fait positive!





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