château d'Azay-le-Rideau décors Noël

 On continue le tourisme de proximité!

Profitant d'une belle matinée d'hiver, entre givre et brume, de quoi ajouter une touche de féérie à la visite du château  d'Azay le Rideau, qui se pare pour les fêtes de l’exposition « Douceurs et chocolats ».

A l'arrivée, nous commençons par le parc, pour profiter de la brume qui se lève sur l'Indre... frisquet, mais superbe!









 Il est temps d'aller se réchauffer dans le château!
 Une partie des restaurations sont achevées, le travail est superbe, les sculptures de la façade ont retrouvé tout leur éclat, une aile est encore en travaux, il faudra revenir!

Les décors de Noël sont inspirés des contes, ainsi, le petit chaperon rouge s'invite dans la cuisine : galettes, pots de lait , dans le salon des marquis de Biencourt, tout juste restauré, c'est le lapin  d'Alice au Pays des merveilles qui nous accueille, un peu plus loin, un écureuil au coeur de guirlandes de noix et de noisettes, des tables bien garnies, de quoi ajouter un vrai plus à la visite!


 Le passage "nature"


 La bibliothèque à la pyramide de livres chocolatés





 Alice au pays des merveilles dans le salon




 Le sapin des confiseries


 Et côté histoire, une belle reconstitution d'une chambre Renaissance, une vidéo très intéressante sur la restauration du lit (quel travail) et des murs en tresses de jonc.






D'un escalier à l'autre




 La cuisine et le petit chaperon rouge
 Une table gourmande!






 et un dernier tour dans le parc pour admirer les reflets dans l'eau!

 au loin, le manoir de la Rémonière









Pour en savoir plus :
Si Chambord et Blois sont des résidences royales, d'autres joyaux architecturaux du début du XVIe siècle ont été construits pour de grands financiers de la couronne, tels que Gilles Berthelot, le commanditaire du château d'Azay.
Enrichis sous les règnes de Louis XII et François Ier, ces financiers et conseillers cherchent à asseoir leur statut social en possédant un château et des terres. Par la magnificence de leurs demeures, ils souhaitent manifester leur réussite.
Après la restauration du parc en 2014, le château d'Azay-le-Rideau connaît un grand chantier de restauration de ses façades, sculptures et couvertures.
http://www.azay-le-rideau.fr


Photos extérieures et historique d'après wikipédia :

Le premier château médiéval d'Azay est construit aux alentours de 1119 par l'un des premiers seigneurs du lieu, il est brûlé par Charles VII en 1418 lorsque le roi, de séjour à Azay est provoqué par les troupes bourguignonnes qui occupent la place forte.

Le domaine est acquis à la fin du XVe siècle par Martin Berthelot, maître de la Chambre aux Deniers du roi, qui le cède à son fils Gilles.  Le château actuel est bâti entre 1518 et 1523 par le maire de Tours et trésorier du roi François Ier, Gilles Berthelot et par sa femme, Philippa Lesbahy ; il s'agit d'un des chefs-d'œuvre de la première Renaissance française.
En juin 1523, le roi confisque le château et l'offre à l'un de ses compagnons d'armes, Antoine de Raffin, le château encore inachevé ne reçoit de son nouveau propriétaire que quelques aménagements.

La petite-fille d'Antoine Raffin, Antoinette, ancienne dame d'honneur de Marguerite de Valois, s'y installe en 1583 et entreprend d'actualiser les décors de l'édifice avec l'aide de son époux, le diplomate Guy de Saint-Gelais, qui négocie l'élection du duc d'Anjou au trône de Pologne.

Louis XIII puis Louis XIV seront reçus à Azay.

En 1791, le château est vendu au marquis Charles de Biencourt (1747-1824), page des écuries de la Reine en 1761, maréchal des camps et armées royales, député de la Noblesse aux États Généraux de 1789, puis de la Constituante. Il lui donne son aspect actuel en procédant à de profonds changements intérieurs et extérieurs. Ses descendants le conserveront jusqu'en 1899.
En 1905 le château est vendu à l’état.
Décrit par Balzac qui y déjeune une fois, comme « un diamant taillé à facettes serti par l’Indre », Azay-le-Rideau est l'un des châteaux les plus célèbres de la Loire.


La salamandre de François Ier et sa devise : « Nutrisco et extinguo ». La porte d'entrée, semblable aux arcs de triomphes romains est orné des initiales de Gilles Berthelot et de sa femme, tandis que la partie inférieure des baies est décorée de la salamandre et de l'hermine, en référence au roi François Ier et à son épouse Claude.
L'intérieur est notamment constitué de plusieurs salons et appartements d'apparat, dont la plupart ont été redécorés dans le style néo-Renaissance au XIXe siècle.



Les jardins actuels ont été profondément réaménagés au XIXe siècle par les Biencourt, qui les redessinent en un grand parc paysagé. Au Sud et à l'Ouest, ils sont dotés de deux miroirs d'eau (héritages symboliques d'anciennes douves, ces miroirs sont en fait créés en 1950 par l"architecte en chef des monuments historiques qui a fait élargir le bras de la rivière de façon que l’eau borde les fondations) dans lesquels se reflètent les façades.

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