Les escales 25 août 2016
Marié à une jolie rousse, père d'une petite fille, Albert vit
paisiblement au bout du RER parisien. Un jour qu'il traîne au lit avec
sa femme, il laisse le téléphone sonner. Le répondeur se déclenche : sa
mère est morte.
Albert décide de faire le point et s'enferme seul avec l'urne maternelle
dans la propriété familiale de Mayenne, une grande maison cerclée de
plusieurs hectares de bois. Une idée l'obsède : trouver une chanson pour
la cérémonie funèbre – une chanson qui dira à tous, et mieux que
n'importe quel discours, qui était cette femme sensible et indépendante.
Mais une nuit, il est réveillé par des bruits étranges. Dans l'aile
ancienne du bâtiment, les murs chantent... Les échos font revenir le
passé. Et puis, il y a cette légende familiale qui dit qu'un ermite erre
dans la forêt. Commence alors la lente remontée des souvenirs, et avec
elle, celle des secrets d'une mère que seul un fils pouvait entendre.
Mon petit mot
Voici un premier roman étrange!
Le début m'a laissée plutôt de marbre, l'évocation de la nature, de la forêt, le chant des oiseaux... pourquoi pas, mais sans plus!
Et puis, tout bascule peu à peu, et le travail de deuil du narrateur après la mort de sa mère prend une drôle de tournure.
Les racines. Au propre comme au figuré.
Les souvenirs. Des éléments refoulés du passé qui refont surface.
La folie? Ou la raison?
La musique a beaucoup de place dans ce roman, de nombreux airs restent d'ailleurs en tête après sa lecture!
Et bien sûr, un bel hymne à la nature, qui reste bien la plus puissante... retour à la nature, dépouillement total de tout ce qui fait notre société de consommation, libération... de quoi faire réfléchir!
En tout cas, ma prochaine balade en forêt sera différente, et bien plus attentive à toute la vie qui y grouille!
Libellés : littérature