Ainsi va la vie Fabio Volo

19 mai 2016
 Traduction : Elise Gruau 
 Editeur : Michel Lafon

Sofia et Nicola étaient si heureux ensemble ! Eux qui s’étaient rencontrés à la terrasse d’un café à Rome. Eux qui s’étaient embrassés quelques heures plus tard dans une gare… Eux qui n’avaient besoin de rien d’autre au monde que d’être ensemble. Eux qui semblaient inséparables, les voici comme étrangers l’un à l’autre.
Alors que la rupture semble inévitable, Sofia découvre qu’elle attend un enfant. Pour le petit Léo qui naît neuf mois plus tard, ses parents parviendront-ils à retrouver le chemin de l’amour ?
 Mon petit mot

"Lorsque l'enfant parait"... et que tout se complique dans le couple!

Un duo , amoureux comme au premier jour, voit son quotidien totalement bouleversé par l'arrivée de leur premier (et dernier ?.. peut-être bien !) nouveau-né. Un charmant bambin qui va être la cause de pas mal de perturbations dans l'horizon jusque là sans nuages...

Un livre d'ailleurs peut-être à déconseiller aux couples qui hésitent à se lancer dans l'aventure de la maternité, qui doutent de la résistance de leur amour, et tout simplement d'ailleurs de leur propre capacité de résistance (cela fait franchement un peu peur parfois tout cela!),  de quoi en décourager sans doute plus d'un!

Les autres, déjà parents eux-mêmes, y retrouveront sans doute de nombreuses situations vécues, entre couches et nuits en pointillé, sexualité et virilité (thème qui tient une place assez importante dans le roman) en berne, on rira plus ou moins jaune, selon nos propres souvenirs!

Que reste-t-il des amants formidables et de l'amour fou face à ce nouveau-né qui prend toute la place et toute l'énergie?
Les rapports deviennent plus que complexes, l'incompréhension s'installe, la communication se réduit à néant...
Il va être difficile de recoller les morceaux, il faudra beaucoup s'aimer pour cela...heureusement le narrateur ne manque pas de ressources.

Un bémol pour ma part, si le thème m'a plu, je n'ai pas vraiment accroché au style de l'auteur, à tenter peut-être en VO, la traduction lui fait peut-être perdre un peu de son charme et de sa fantaisie? Mais cela peut être cependant une lecture estivale sympathique qui conviendra encore mieux à d'autres lecteurs que moi.

Merci à Livradict et à l'éditeur Michel Lafon pour cette lecture, dans le cadre bien sûr du challenge Italie!




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