Pour poursuivre dans la série coup de coeur de ce voyage dans les Pouilles, un village à flanc de falaise sur l'Adriatique:
Un site naturel impressionnant!
Une petite crique
des terrasses sur lesquelles il fait bon flâner...
Polignano a mare est à l'origine une citadelle grecque, Neapolis, installée sur un éperon rocheux dominant la Mer Adriatique et bordée d'une calanque ou crique, dite Cala Porto, à l'ouest.
La vieille ville est perchée sur une falaise de tuf de 20 à 25 m de hauteur, à pic sur la mer, dans laquelle sont creusées plusieurs grottes karstiques.Ces cavités ont d'abord été refuges et
réserves, avant de servir de caves aux habitants du bourg médiéval.
Statue dédiée à l'enfant du pays Domenico Modugno et son célèbre tube « Volare, oh, oh… Cantare, oh, oh, oh, oh… Nel blu dipinto di blu… felice di stare lassù… »
La Chiesa Matrice di Santa Maria Assunta, dédiée à la Vierge
en 1295, cathédrale jusqu'en 1818,
autel sur deux étages
Un poète s'y adonne à son art, et couvre murs et escaliers de citations : la rue de la
poésie...
la porte d'entrée dans la vieille ville
Une ville où comme à Lecce on peut déguster un café spécial : Café, sucre,
citron, crème, amaretto
avec vue sur mer, c'est encore meilleur!
Une tradition spécifique à la région où chaque ville à ses mélanges particuliers!
On ne s'en lasse pas!
La grotte du Palais est la plus grande et la plus connue des quelque 80 grottes naturelles
qui trouent le littoral rocheux de la commune de Polignano.
En 1730, le duc Leto de Naples, seigneur de Polignano, relia la
grotte avec le centre du village pour pouvoir l'utiliser comme salle de
bal,elle devint un point de rencontre de la haute société sur la Via Appia vers Brindisi.
Après un dernier regard vers le bleu de la mer, direction :
Bari
Une ville qui, comparée à Tarente, m'a très agréablement surprise!
Bari est la neuvième ville italienne par sa population, elle est
connue pour être la ville où se trouvent les reliques de saint Nicolas.
Ce privilège a fait de la basilique de Bari l'un des centres importants
de l'Église orthodoxe en Occident.
Dernière possession byzantine en Italie, en 1068, la ville de Bari est
assiégée par les Normands qui l'arrachent des mains des Byzantins le . Entre les XIIe et XIVe siècle, Bari devient le port de départ des croisades.
Bari a une forte tradition marchande et est depuis toujours un centre
névralgique du commerce et des échanges politico-culturels avec l'Europe
et le Moyen-Orient.
Détruite par Guillaume Ier
de Sicile, Bari renaît durant la période suève, autour du château
édifié par Frédéric II du Saint-Empire sur les fortifications normandes.
Une
longue période de déclin accompagnent les dominations angevine,
aragonaise et espagnole, interrompue par la splendeur sous les Sforza,
avec les duchesses Isabelle d'Aragon et Bona Sforza.
Bari a également subi la domination vénitienne qui agrandit son port,
elle connaît ainsi une période florissante, aidée par le commerce des
produits de la campagne dont la demande est forte auprès des marchés
étrangers.
Le 25 avril 1813, Joachim Murat
pose la première pierre de l'extension de la ville en dehors de
l'enceinte médiévale. La population
augmente rapidement, passant de 18 000 à 94 000 habitantsau XXe siècle.
Bari devient la capitale de la province, elle est le siège
d'institutions publiques (le théâtre Piccinni, la chambre de Commerce,
l'aqueduc des Pouilles, le théâtre Petruzzelli, l'université) et la maison d'édition Laterza.
La ville a subi d’importants dégâts durant la Seconde Guerre mondiale.
La basilique
Saint-Nicolas de Bari est un symbole de la ville de Bari, elle est
située dans le cœur de la vieille ville, à la place de l'ancien palais
du gouverneur byzantin.
Le bâtiment a été érigé entre 1087 et 1197 pour
accueillir les reliques de saint Nicolas, dérobés à Myre par des marins
en 1087 et est l'un des meilleurs exemples d'architecture romane de la
région . Elle abrite une chapelle orthodoxe dans sa crypte.
le
château normand-souève est une forteresse construite en 1131 par Roger
II de Sicile sur les bases d'un fort byzantin. Presque entièrement
détruite en 1156 par Guillaume Ier de Sicile, elle est rapidement
reconstruit par Guido le Vast, sur ordre de Frédéric II du Saint-Empire.
Il devient ensuite la résidence de Bona Sforza. L'ensemble
architectural se caractérise par des tours carrées au-dessus d'un fossé
large et profond.
La Pinacoteca metropolitana di Bari
(Pinacothèque provinciale de Bari) , dans un bâtiment néoclassique du
front de mer, abrite une collection intéressante, quelques icônes
byzantines, mais aussi des artistes tels que le Tintoret, Giovanni
Bellini, Antonio e Bartolomeo Vivarini, Paul Véronèse, Giuseppe De
Nittis, Giorgio De Chirico, ainsi que les peintres de l'école
napolitaine et locale comme Luca Giordano, Massimo Stanzione et Corrado
Giaquinto.
Le musée présente une collection de sculptures médiévales, des arts décoratifs, des personnages de crèches napolitaines...
Les photos n'y étaient pas possibles, mais il vaut le détour!
quelques unes des oeuvres qui m'ont particulièrement attiré le regard
La
vieille ville se caractérise par des rues étroites et sinueuses, conçues
pour réduire autant que possible l’entrée des soldats ennemis à
l’intérieur des murs.
Un vrai labyrinthe!
On y trouve plusieurs églises et palais construits
du Moyen Âge au XVIIIe siècle mais aussi de nombreux point de fabrication et de séchage des fameuses Orecchiette les pâtes typiques de la ville (à venir toujours l'article sur la gastronomie locale, je ne l'oublie pas!)
Basilique, puis cathédrale, avec à chaque fois des cryptes, c'est la journée des églises!
la Piazza Mercantile
et le lion où l'on exposait les mauvais payeurs....
retour vers le port et le front de mer
plusieurs théâtres
dont l'un est construit sur pilotis !
G
M
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