Les pouilles 7 Tarente Massafra

Suite du voyage, avec deux sites bien différents!

Tarente

Une ville au premier regard pas franchement attirante, nous y sommes arrivés dans le brouillard,entre pollution et météo peu avenante... et les premiers bâtiments rencontrés dans le centre ville ne sont guère attrayants. Et pourtant, les guides sont unanimes, le musée archéologique et la cathédrale sont incontournables!


Alors poussons plus loin! Et en effet, deux visites à ne pas manquer! Et au bout de la rue:
Le Duomo de San Cataldo a été construit vers 1071. La façade baroque date de 1713. 


d'originales statues au plafond, une crypte...

et une chapelle baroque  très chargée!

Aux alentours, quelques maisons bien renovées, d'autres qui en ont bien besoin...



Construite sur le golfe de Tarente, la vieille ville, héritière de la colonie spartiate qui fut dans l'Antiquité l’une des cités les plus riches de la Grande-Grèce, a été établie sur une île rectangulaire qui commande le chenal d'accès à la rade. Sa situation maritime favorable contribue à faire de la cité un centre important de commerce maritime et de pêche. Au IVe siècle av. J.-C., Tarente voit les plus grands pythagoriciens : Philolaos très probablement, Lysis, Archytas, Eurytos. En 212 av. J.-C., Tarente passe sous l’autorité d’Hannibal. Les Romains en font la conquête définitive en 209 av. J.-C.


Le musée archéologique national de Tarente est consacré à l'histoire de Tarente et du monde apulien de la période préhistorique au haut Moyen Âge,  il est abrité dans le couvent des "Alcantarini".

 Une riche collection de céramiques, de mosaïques et d’orfèvrerie. Quelques unes de ses richesses :
 un curieux casse-noix formé de deux avant-bras articulés en bronze lamé d'or

des fibules en forme du dauphin symbole de la ville

Autour de chevaux...
 













Célèbre pour la tarentelle, sa danse typique, Tarente fut très endommagée lors des bombardements de la deuxième guerre mondiale. Le château aragonais abrite aujourd’hui la marine militaire, et quelques ruines dont deux colonnes d’un temple dorique, rappellent que la ville fut une des plus importantes colonies de la Grande Grèce.
Choderlos de Laclos, écrivain, mais aussi général des armées de Napoléon, y meurt en 1803 de malaria .

Les château et le pont tournant 


Les rares vestiges de la cité Antique


En revenant vers le port, les usines en arrière - plan
Ilva, la plus grande aciérie d'Europe... et un scandale écologique et sanitaire de taille





Raisins de table, clémentines...
Vu d'en haut pour mieux comprendre le site

Massafra

 l’un des sites les plus pittoresques des Pouilles, coupée en deux par un profond ravin constitué de grottes, d’habitations troglodytiques et de cryptes rupestres ornées de fresques.
Le ravin San Marco sépare la ville en deux , le château se trouve directement au bord du ravin et présente les caractéristiques typiques des châteaux-forts angevins: quatre tours reliées par un épais mur d’enceinte. Le long des parois des ravins, les grottes naturelles furent aménagées en cryptes ou en églises et consacrées à divers saints.
  Le territoire de Massafra comprend environ 30 églises rupestres, aussi connu comme cryptes byzantines, d' un grand intérêt artistique et architectural


Pour accéder à ces grottes, visite guidée (et heureusement, on se perdrait facilement! ) la guide nous entraine dans des lieux assez improbables, certaines se trouvent maintenant sous des immeubles en pleine ville moderne, le décalage est surprenant!

Nous visitons l'église rupestre  San Leonardo, sous un immeuble moderne puis la grotte de la Chandeleur (candelora ) ,  datant du XIIe siècle, au pied d'un escalier à flanc de ravin, à côté se trouve la cellule du moine et la citerne réserve d'eau


Dans les deux cas, fresques et voutes sont encore bien visibles.








A suivre!

Libellés : ,