Comment j'ai perdu ma femme à cause du taï chi, Hugues Serraf #RentréeLittéraire2015

EDITIONS DE L'AUBE 21 août 2015
« C’est vraiment dégueulasse, une cellule de prison. ­Exactement comme on l’imagine : les murs sont crades et gris ; la minuscule fenêtre à barreaux est crade et grise… Même mon futur colocataire, avachi sur son matelas, est crade et gris. Tiens, je me demande si je ne vais pas, moi aussi, ­devenir crade et gris si je reste ici trop longtemps. »
Parce que sa femme a disparu, qu’on a retrouvé une flaque de sang et un sabre couvert de ses empreintes, notre héros est en prison. Se liant à Coloc, son codétenu belge, il va nous ­raconter son histoire, celle d’un couple amoureux qui se ­marie, fait des enfants et passe ses étés en club de vacances ; puis celle d’une femme dont la passion pour le tai chi va prendre toute la place – jusqu’à la séparation, inévitable.
Hugues Serraf est journaliste et écrivain, à la fois parisien et marseillais. Sa femme l’a quitté mais elle n’est pas morte, il n’a jamais tué personne et il n’est jamais allé en prison. Comment j’ai perdu ma femme à cause du tai chi est son premier roman.
Mon petit mot

Un petit tour par la case prison, ça vous dit?
Et figurez-vous que cela peut même être drôle!
Un petit livre lu d'une traite, (un point commun d'ailleurs à la plupart des livres lus pour l'instant dans le cadre du projet "68 premières fois", ils sont assez court, lu en moins d'une soirée pour la plupart!)   pour une rupture amoureuse qui tourne au vinaigre, et un anti-héros qui ne peut que faire sourire. 

Typiquement le genre de livre que je n'aurais pas lu sans l'opération 68 premières fois, et qui m'a pourtant fait passer un bon moment! Le récit des vacances "à la Bidochon" en VVF en particulier vaut le détour!

Et sous cette première couche très légère, cela donne aussi à réfléchir à ce qui se passe derrière les murs des prisons, des trafics en tout genre aux rapports qui s'y installent.

Bref, entre deux lectures plus denses, une parenthèse sympathique!

Dans le cadre des

Libellés :