Lisbonne 1 / autour de la Praça Marquês de Pombal / palais Marques da Fronteira

Et nous arrivons à la dernière étape de ce voyage au Portugal, qui s'achève par trois jours à Lisbonne (et il faudra plusieurs articles pour donner un petit aperçu de cette belle ville!).

Commençons par l''arrivée sur la ville, par le pont du 25 avril, dominé par le Cristo Rei, s'élevant sur le sommet d'une falaise dominant de 133 mètres les eaux du Tage.
Le monument, mesure lui-même 110 mètres, la statue du Christ est l' œuvre du sculpteur Francisco Franco de Sousa.



Le pont et le christ, vus de l'est de Belem.
 du Musée d'art antique (dont, comme Bélem, je parlerai dans un prochain article!)


Une petite partie de l'aqueduc des Eaux Libres et ses 127 arches en ogives.

L'aqueduc a été construit à partir de 1732, grâce à son excellente construction, il a survécu au tremblement de terre de 1755. Il est resté en fonction jusqu'en 1968.



l'hôtel se situant dans le nord de la ville, nous l'avons découverte d'abord par le quartier autour de la Praça Marquês de Pombal
un mélange de style, de l'art déco aux immeubles flambants neufs, en passant par de multiples maisons abandonnés aux tagueurs, une ville de contrastes :


 
 quand les contrastes se font au sein du même immeuble:
un mélange plutôt réussi! 
 Les arènes du Campo Pequeno construites en 1891 par l'architect António José Dias da Silva



 et la grimpette au sommet du parc Eduardo VII offre un beau point de vue sur la ville, ses collines,  et le Tage
 par temps plus clair avec le château Saint-Georges à gauche
le monument au 25 avril, avec ses murs et colonnes brisés, une oeuvre de João Cutileiro


direction ensuite le parc de Monsanto, poumon vert de près de 1000 ha de la ville, ses bois, et ses multiples espaces de loisirs, mais aussi son  palais Marques da Fronteira, situé en lisière nord du parc de Monsanto.
Un lieu remarquable pour découvrir la variété des azulejos (et l'humour de leurs dessinateurs!) 

 Ce palais a été construit vers 1670 par le 1er Marquis de Fronteira, Dom João de Mascarenhas, un héros de la guerre de la "Restauration", qui a vu le Portugal retrouver son indépendance après 60 ans de domination de Castille. Pavillon de chasse et local estival à ses débuts, la propriété fut ensuite occupée à plein temps après le tremblement de terre de 1755, cette zone n’ayant pas été touchée La famille Mascarenhas fera alors construire une aile supplémentaire pour y abriter tous ses membres.
 (en plein démontage de la plate forme ayant servi pour une fête, dommage pour la vue ce jour-là!)

 La façade de la Chapelle, construite à la fin du XVIe siècle et rénovée au XVIIIe, est ornée d'un revêtement appelé embrechados, constitué de pierres, de coquillages, de morceaux de verre et de porcelaine.

 Le bâtiment et ses jardins sont richement décorés, notamment par des azulejos, et constituent un exemple du style baroque portugais.
Un exemple de détail : 




La qualité et la diversité de ses azulejos, qui du palais aux jardins, envahissent chaque surface plane, sont exceptionnelles : ceux de la salle des Batailles évoquant la guerre de Restauration, les carreaux importés de Delft (17 e s.) de la salle à manger ou encore le bestiaire très humoristique à l'extérieur.
 photos intérieurs : palacio-fronteira




Les jardins s'étendent sur plus de 5 hectares. Des azulejos représentent les coutumes rurales pour chaque saison de l’année ou racontent les faits héroïques des chevaliers de la famille. Un escalier de style baroque, descendant de chaque côté, conduit à une galerie de niches décorées contenant les bustes de rois portugais à l’exception des trois Rois Philippes espagnols.
Magnolias, strelitzias, jasmin ou jacarandas composent ce "jardin de Venus" qui s’agrémente d’une fontaine centrale.


A suivre, d'autres quartiers de Lisbonne!

Libellés :