Demain j'arrête Gilles Legardinier
Présentation de l'éditeur
Comme tout le monde, Julie a fait beaucoup de trucs stupides. Elle
pourrait raconter la fois où elle a enfilé un pull en dévalant des
escaliers, celle où elle a tenté de réparer une prise électrique en
tenant les fils entre ses dents, ou encore son obsession pour le nouveau
voisin qu'elle n'a pourtant jamais vu, obsession qui lui a valu de se
coincer la main dans sa boîte aux lettres en espionnant un mystérieux
courrier...
Mais tout cela n'est rien, absolument rien, à côté
des choses insensées qu'elle va tenter pour approcher cet homme dont
elle veut désormais percer le secret. Poussée par une inventivité
débridée, à la fois intriguée et attirée par cet inconnu à côté duquel
elle vit mais dont elle ignore tout, Julie va prendre des risques
toujours plus délirants, jusqu'à pouvoir enfin trouver la réponse à
cette question qui révèle tellement : pour qui avons- nous fait le truc
le plus idiot de notre vie ?
Avec cette première comédie,
Gilles Legardinier, déjà remarqué pour ses deux thrillers L'exil des
Anges et Nous étions les hommes, révèle une nouvelle facette d'une
imagination qui n'a pas fini de surprendre. Drôle, percutant,
terriblement touchant, son nouveau roman confirme ce que tous ceux qui
ont lu un de ses livres savent déjà : Gilles a le don de raconter des
histoires originales qui nous entraînent ailleurs tout en fraisant
résonner notre nature la plus intime. Voici un livre qui fait du bien !
Le début
Vous avez déjà rencontré des gens qui font une fête pour leur divorce ?
Moi, oui. D'habitude, ce sont plutôt les futurs mariés qui s'amusent. On
les entend klaxonner le samedi quand ils roulent en cortège vers la
mairie, on les croise la veille en bandes, dans les rues, habillés en
clown ou quasi nus. À grand renfort de trompettes et de tambourins, ils
exhibent aux badauds ternes leur joie d'enterrer leur vie de jeunes
célibataires - parfois à plus de trente-cinq ans... Mais moins d'un an
plus tard, quand les 19 % des statistiques se séparent, plus personne ne
lance de confettis. Eh bien Jérôme, si.
Je n'ai pas assisté à ses
deux premiers mariages, mais j'étais présente au troisième. Trois
mariages et trois divorces à trente-deux ans, ça interpelle. Le proverbe
dit : «A ton deuxième naufrage, n'accuse pas la mer.» La sagesse
populaire ne s'est pas aventurée jusqu'au troisième.
De vous à moi,
je trouve sa fête de divorce bien plus sympa que ses noces. Plus
question de frime, plus de codes sociaux, adieu les passages obligés,
envolée la robe dans laquelle on étouffe, rangés les escarpins hauts
comme des falaises qui peuvent vous tuer si vous trébuchez, plus de
quête pour la réfection de l'église, pas de menu avec des plats qui se
la racontent dans des sauces indigérables, et plus aucune blague débile
de son oncle Gérard - qui d'ailleurs n'est pas invité. Simplement des
gens avec qui il a de vrais liens et à qui il a eu l'honnêteté de dire :
«C'est encore loupé mais je tiens à vous.» Je crois que même sa
première femme est là.
Mon petit mot
On a déjà tellement parlé de ce petit livre que je vais faire court : distrayant!
J'avais envie d'une lecture légère et facile, alors depuis le temps que cette bouille de chat me faisait de l'oeil dans les vitrines... j'ai fini par succomber!
Et j'ai passé un très bon moment!
Bons sentiments, et petites intrigues se croisent, accumulation de tracas et situations rocambolesques ou ridicules pour les héros qui ne peuvent que faire sourire , effet Gaston Lagaffe, des passages vraiment drôles, bref, objectif détente réussi ! Libellés : littérature