Art et théâtre Constantin Guys

en cherchant des infos sur tout autre chose, je découvre ce peintre inconnu de moi jusqu'alors (merci la magie du web) : Constantin Guys
et m'arrête ici tout particulièrement sur ces représentations des loges d'opéra... les élégantes au premier rang, être vues... et derrière l'homme aux jumelles....
 La Loge de l'opéra  de Constantin Guys 1870



Le dessinateur Constantin Guys (Ernest Adolphe Hyacinthe Constantin de son vrai nom) , naît le 3 décembre 1805 aux Pays-Bas. A l’âge de 18 ans, il s’engage dans l’armée et participe à la guerre de libération en Grèce. Après son retour en 1827, Guys entre dans le régiment français de dragons et voyage à travers l’Europe et l’Orient.
Ce n’est qu’à l’âge de 42 ans qu’il commence son véritable métier sans jamais prendre aucun cours de dessin ni s’exercer aux procédés de l’art graphique : de 1840 à 1860, Constantin Guys se déplace d’un théâtre des hostilités à l’autre pour le journal "Illustrated London News" en qualité de dessinateur spécialiste de la guerre. Il fait en outre des séjours prolongés à Londres et à Paris. Constantin Guys y réalise des comptes rendus dessinés sur les fêtes populaires et les cérémonies de cour.


GUYS Constantin – « ÉLÉGANTE À L’OPÉRA »


Au début des années 1860, l’artiste s’installe à Paris. Cette ville devient alors le lieu principal destiné à sa création artistique. Son regard d’observateur insatiable absorbe la vie parisienne qu’il traite dans ses œuvres. En 1863, "Le Figaro" édite l’hommage de Guys rendu à Charles-Pierre Baudelaire (1821 – 1867) sous le titre "La peinture de la vie moderne". Seul un cercle d’amis restreint, dont Paul Gavarni (1804 – 1866), Honoré Daumier (1808 – 1879), Nadar (1820 – 1910) et Baudelaire qu’il l’a découvert, reconnaît son importance du temps de son vivant.
Il laisse à la postérité une quantité innombrable de dessins.

Constantin Guys est écrasé par un fiacre en 1885 durant le carnaval et ses deux jambes sont broyées. L’artiste passe ensuite les sept dernières années de son existence à l’hospice Dubois.
Constantin Guys meurt en 1892 à Paris.

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