Laver les ombres Jeanne Benameur

Présentation de l'éditeur
Lea danse, jetée à corps perdu dans la perfection du mouvement. Elle est chorégraphe par nécessité. Lea aime, mais ne peut s'abandonner à Bruno, peintre de l'immobile. En pleine tempête, elle part vers l'océan retrouver sa mère, celle qui s'est toujours tue. Alors ont lieu l'épreuve de la parole et celle de l'écoute. Jusqu'où une mère peut-elle dire ? Jusqu'où une fille peut-elle entendre ? C'est ce péril fertile de la parole partagée qui est au coeur du roman. Il conduira au corps d'une jeune fille de seize ans livré dans une maison close pendant la guerre, à Naples. Il conduira à l'énigme de l'amour qui consent et soumet. il conduira au mystère de l'enfantement. Par le jeu de onze tableaux dévoilant la vie des absents en contrepoint de la ligne narrative, dans une langue retenue et vibrante, Jeanne Benameur chorégraphie les secrets de la transmission et la fervente assomption des mots qui délivrent. 







 Mon petit mot 

Une (sombre) histoire familiale nous entraîne de l'Italie à la France, de la guerre à l'époque contemporaine.
Du point de vue de la mère à celui de la famille, nous sont livrés des secrets de famille, entre tempête sur la côte et déchaînement des sentiments, langage du  corps et libération de la parole.
Il y a aussi le rapport aux mots, à la langue, aux livres....  et à la musique avec en particulier Les suites pour violoncelle de Bach qui reviennent comme un fil conducteur.
Le rapport au corps de la danseuse, à celui du modèle du peintre , au corps vieillissant de la mère, au corps maltraité de la prostituée...  L'amour... l'abandon... 
Un roman intense qui marque ma première rencontre avec cette auteure, j'ai apprécié!




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