Le Violon noir Maxence Fermine

 Le Violon noir de Maxence Fermine
Présentation de l''éditeur:
A Venise, alors envahie par les troupes napoléoniennes, Johannes Karelsky, violoniste au talent reconnu dès l'enfance, enrôlé dans l'armée française et blessé au combat, trouve domicile chez un mystérieux luthier, passionné d'échecs et amateur d'eau-de-vie.
Très vite, entre ces deux hommes du secret, se noue une complicité faite de respect, de silence et de musique, qui se changera en une amitié que la simple évocation d'une voix de femme, dont on ne sait au juste où elle les entraînera, scellera jusque dans la mort. Le violon noir, douleur et chef-d'œuvre du luthier, est-il en fin de compte l'instrument de leur perte ou de leur rédemption ?
Après Neige, Maxence Fermine nous donne à lire un roman envoûtant, écrit dans une langue concise et poétique.

Le début:
Par une curieuse inclination d'esprit qui confinait parfois à la folie, Johannes Karelsky n'eut jamais d'autre but dans l'existence que de changer sa vie en musique. En d'autres termes, son âme était une partition inachevée qu'il déchiffrait chaque jour avec un peu plus de génie.
femme violon Man Ray Adrien Donot


Mon petit mot:
L'art, la musique, les échecs, la guerre, l'amour, la mort, l'enfant prodigue, l'amitié, tant de choses en si peu de mots...une petite douceur, envoûtante, comme Venise...
Quelques pages propices à la rêverie... et aux remontées de souvenirs de voyages, comme pour Ferrare à travers un-lac-immense-et-blanc-michele-lesbre Toujours l'Italie, cette fois Crémone et Venise, sur les traces d'un violoniste et d'un luthier, d'une soprano à la voix d'ange, des champs de bataille à la Fenice... On pense aussi au violon de Crémone des 3 contes d'Hoffmann.
S'élever par la musique, s'élever par l'art, s'élever par les mots... à lire pour rêver quelques instants... Lu d'une traite d'abord, et à petites touches ensuite pour savourer, les petites phrases sur Venise en particulier...  



Une lecture qui entre dans plusieurs challenges


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