Fidelio de Beethoven mis en scène par Marion Wassermann, sous la direction de Jean-Yves Ossonce.
Grand théâtre opéra de Tours
Fidelio, opéra en deux actes op. 72 (1814)
Livret de Joseph von Sonnleithner, révisé par Stephan von Breuning et Georg Friedrich Tritschke d’après Léonore ou l’amour conjugal de Jean-Nicolas Bouilly
Textes français extraits du Journal de Leonore de Maud Lescoffit
Chœurs de l’Opéra de Tours
Orchestre Symphonique Région Centre-Tours
direction : Jean-Yves Ossonce
mise en scène : Marion Wassermann
décors: Amélie Kiritzé-Topor
costumes : Bruno Fatalot
éclairages : Pierre Dupouey
Chef des chœurs : Emmanuel Trenque
Avec :
Ronan Nédélec (Don Fernando), Peter Sidhom (Don Pizarro), Jean-Francis
Monvoisin (Florestan), Mireille Delunsch (Leonore), Scott Wilde (Rocco),
Sabine Revault d’Allonnes (Marzelline), Stanislas de Barbeyrac
(Jaquino), Pierre Rousseau (Erster Gefangener), Yves Sautejeau (Zweiter
Gefangener).
Une particularité pour cette production à Tours
l'héroïne a réellement existé: Blanche de
Semblançay originaire de Tours, qui délivra son époux des geôles de la Terreur.
Wikipédia
Fidelio, op. 72, est l’unique opéra de Ludwig van Beethoven, composé en 1804 et 1805 sous le titre Leonore, puis remanié en 1806 et en une version définitive en 1814. Le livret est de Joseph Sonnleithner.
ses principaux thèmes sont la dénonciation de l’arbitraire, incarné
par le gouverneur d’une prison espagnole, l’appel à la liberté, et
l’amour notamment conjugal qui pousse Leonore, déguisée en homme, à risquer sa vie pour libérer son époux Florestan.
Florestan est prisonnier au secret sur l'ordre de Don Pizarro, le féroce
gouverneur d'une prison d'État. Pour le libérer, sa femme Léonore se
déguise en homme sous le nom de Fidelio et vient travailler à la prison.
Marzelline, la fille du géolier Rocco, est courtisée par Jaquino. Mais
elle tombe amoureuse de Fidelio. Redoutant une visite du ministre Don
Fernando, le cruel
Pizarro ordonne à Rocco de tuer Florestan. Il devra le faire lui-même
car Rocco refuse et se voit confier la tâche de creuser une tombe dans
le cachot même de Florestan. Léonore obtient de Rocco qu’il laisse les
prisonniers respirer et voir l’air libre, ce qu’ils font avec bonheur
(chœur "O welche Lust"). Florestan n'est pas avec eux, et Léonore
supplie Rocco pour l'accompagner dans le cachot secret.
Florestan pleure son destin mais accepte la volonté de Dieu. Lorsque
Pizarro descend pour le tuer, Léonore dévoile son identité, s’interpose
et le menace de son pistolet. Arrive le bon ministre Fernando qui libère
Florestan. Le final s’apparente à la thématique de l’hymne à la joie de
la 9e vive la liberté, vive l’amour conjugal.
Une lecture très sombre nous est ici proposée.
Noir de la scénographie, boue, poussière... nul espoir... descente aux enfers... c'est assez particulier, mais il reste le plaisir de la musique et des voix... Mireille Delunsch, Sabine Revault D'Allonnes, pour ne citer qu'elles, les choeurs, qui forment le point très positif de la soirée!
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